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6 choses que vous devez emporter pour marcher (presque toujours) au sec
Si un dicton célèbre dit « pluie du matin n’arrête pas le pèlerin », c’est plutôt cette autre sentence « il n’y a pas de mauvais temps, il n’y a que de mauvais équipements » que nous retiendrons ici ! En effet, aussi perturbante qu’elle puisse être, la pluie n’est pas un prétexte absolu pour ne pas partir marcher. Nous vous donnons ici les clés pour savoir comment vous habiller en randonnée sous la pluie et marcher heureux !
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Élément fondamental du sac à dos du randonneur, la veste de pluie ne s’oublie pas, quel que soit le temps au départ, même si la sortie prévue est courte ! Il existe une immense diversité de modèles, adaptés à différentes conditions. Pour vous protéger efficacement de la pluie, un simple « coupe-vent » se révèlera sans doute insuffisant. Après, se pose comme toujours la question de l’équilibre entre le confort/la protection/la légèreté et l’encombrement, sans parler du prix, qui peut grimper fort lorsque l’on veut optimiser tous les paramètres.
Les « Schmerber », l’unité de mesure qui précise l’imperméabilité d’un vêtement peut être une indication utile. À 10 000 Schmerber, la valeur requise pour le matériel obligatoire de l’UTMB® notamment, on a déjà une veste très protectrice de l’eau. On considère qu’un vêtement est totalement imperméable à 20 000 Schmerber.
Attention, l’imperméabilité n’est donc pas le seul facteur à retenir, car dans le cas d’une veste de randonnée, sa respirabilité, c’est-à-dire sa capacité à évacuer la transpiration, et ainsi à vous maintenir dans un certain confort intérieur et ne pas avoir trop chaud, est également cruciale.
L’effet hammam de certaines vestes est terrible !
Là encore, différentes unités de mesure existent (MVTR et la RET notamment) pour vous renseigner sur la respirabilité d’un produit. Néanmoins, en terme de respiration, c’est aussi votre ressenti personnel, votre sudation et votre propre zone de confort thermique qui seront déterminants. Bref, c’est en testant une veste que l’on se rend vraiment compte de son confort en mouvement…
Plus facile à écrire qu’à faire quand on doit l’acheter en magasin ou par Internet, donc les unités de mesure peuvent bien vous guider dans l’achat.
On veillera aussi à des points de détails, comme les fermetures (étanches elles aussi si besoin), les manches, le col… Car c’est souvent par là que l’eau finit par s’infiltrer !
Si vous savez que vous allez marcher de longues heures sous la pluie, ou si vous partez pour un long voyage à pied en itinérance, d’autres éléments de votre panoplie seront là pour encore mieux vous protéger des intempéries.
Un pantalon de pluie (ou un surpantalon), léger, si possible bien compactable, membrané et respirant sera un plus non négligeable pour vous protéger aussi le bas du corps. Pour la tête, même si la plupart des vestes sont pourvues de capuches enveloppantes et réglables, vous préféreriez peut-être un chapeau de pluie ou une casquette, souvent plus protectrice et qui permettent de conserver un meilleur angle de vision : la capuche peut parfois gêner à ce niveau.
En plus, si vous portez des lunettes, la visière du chapeau ou de la casquette sera utile pour les protéger de la pluie. Il est très gênant d’avoir ses verres pleins d’eau !
Quasiment indispensable pour protéger vos affaires, le sursac de randonnée imperméable ne doit pas être oublié. Il est souvent fourni avec le sac à dos, mais on a trop tendance à l’oublier et à l’égarer.
En cas de perte ou de manque, vous pouvez en trouver (à la bonne dimension bien sûr) à vendre séparément. C’est vraiment une garantie indispensable pour tenir vos affaires le plus au sec possible.
Si vous avez vraiment peur que vos affaires soient mouillées quand même, surtout en cas de grosse pluie, prévoyez des sacs poubelles ou des petits sacs étanches pour y enfermer vos vêtements et autres lors de la marche. C’est une astuce efficace car malgré la protection du sursac.
Enfin, le poncho peut être un complément – voire une alternative – très efficace à la veste de pluie. Il protège particulièrement bien de la tête jusqu’au bas des jambes. Le sac est également au sec.
Il n’est pas forcément adapté à tous les terrains, notamment les plus techniques, car les mouvements sont parfois un peu entravés, mais c’est un vêtement très efficace et d’un transport facile.
Il est souvent plus respirant qu’une veste.
Sous la pluie, les pieds devront rester le plus au sec possible. La question de la membrane se pose ici particulièrement : si l’on est sûr de ne pas immerger ses pieds au-delà de la hauteur de la tige (qu’elle soit basse, mid ou plus haute), alors une chaussure membranée sera un plus sous la pluie.
Dans le cas contraire, on aura de toute façon les pieds trempés et le séchage prendra encore bien plus de temps qu’avec une chaussure sans membrane… Il faut également tenir compte de la température, ces chaussures imperméables se révélant encore, malgré les progrès en respirabilité des membranes, souvent très chaudes aux pieds.
Nous ne trancherons donc pas encore ce débat !
Veillez, pour une utilisation sur plusieurs jours consécutifs, à évaluer la vitesse de séchage de vos chaussures, presque aussi importante alors que sa capacité à résister à l’humidité : c’est très désagréable de repartir chaussé de bottes encore trempées de la veille.
Les chaussettes, qui finiront de sécher sur vos sacs à dos, pour vous donner encore plus d’élégance, sont aussi un point d’attention en cas de météo humide : veiller à en apporter suffisamment sur une randonnée itinérante ; c’est sans doute l’élément de votre panoplie qui sèchera le moins vite !
Maintenant que vous savez comment bien vous habiller pour randonner sous la pluie, nous vous conseillons de bien vous assurer de votre sécurité.
Avant chaque randonnée, consultez la météo. Un orage, un épisode cévenol ou une tempête peut vous faire renoncer à votre projet de randonnée, ou, si vous êtes au milieu d’un voyage à pied par étapes, vous inciter à réduire ou ajourner une étape, mais une pluie « classique », même de longue durée et assez forte, ne devrait pas vous freiner. N’hésitez pas à lire notre article Sécurité en randonnée : les précautions indispensables
Un équipement adapté aux conditions humides vous permettra même d’apprécier la marche et le déroulé des paysages sous la brume !
N'hésitez pas à télécharger des applications mobiles telles que celles d’Iphigénie et de Whympr pour vous aider à bien préparer votre sortie.
Voilà : si vous emportez tout cela avec vous en cas de pluie modérée à forte, et bien sûr lors de vos randonnées itinérantes (vous ne pouvez pas savoir le temps qu’il fera au bout de quelques jours) vous pourrez marcher au sec ! Plus d'excuses pour ne pas partir en rando : maintenant vous savez comment bien vous habiller pour randonner sous la pluie !
Bonnes balades !
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Certaines précautions sont à prendre pour assurer sa sécurité en randonnée. Retrouvez tous les conseils de Sylvain Bazin pour partir l'esprit tranquille.
La marche n’est pas un sport dangereux, mais, lorsque l’on évolue en milieu naturel, certaines précautions sont à prendre pour assurer sa sécurité en randonnée. La difficulté du parcours et l’environnement de votre randonnée sont bien sûr à prendre en considération, mais certains bons réflexes valent pour toutes les sorties !
Prévoir dans son sac de randonnée même pour une petite sortie « à la journée » et sur un terrain connu un « fond de sac » qui regroupe les éléments basiques pour les premiers secours est un bon réflexe.
Outre la veste de pluie quasiment indispensable sous les climats européens, on veillera à laisser une petite pharmacie de premiers secours (pansements, désinfectants, bandages, mouchoirs et médicaments de base) ainsi qu’une couverture de survie, à portée de main avant chaque départ. Ce « fond de sac » peut rester dans votre sac entre les randonnées, comme ça vous ne vous en préoccupez plus une fois constitué.
Bien entendu, il faut partir avec une réserve d’eau suffisante pour assurer sa sécurité en randonnée, surtout si vous n’êtes pas certain de trouver de l’eau sur votre parcours, et aussi un peu de nourriture (quelques barres de céréales, par exemple) en cas de fringale. Emportez aussi un peu d’argent et une carte bleue, ça peut servir !
Selon la durée de votre randonnée ainsi que le milieu dans lequel elle va se dérouler, vous devez composer un sac qui répond à vos besoins et assure votre sécurité. Pour cela vous pouvez consulter nos articles le sac parfait pour une grande randonnée et comment bien préparer sa randonnée à la journée.
Les autres précautions à prendre restent du bon sens : prévenir dans la mesure du possible un tiers de votre départ, indiquer le parcours envisagé et sa durée ; partir avec un téléphone pour prévenir en cas d’accident et rester sur les sentiers tracés et balisés.
La montagne est un environnement particulièrement adapté à la randonnée. Néanmoins, plus que d’autres milieux, elle exige de veiller à sa sécurité.
Les précautions citées plus haut restent valables : il faut un matériel adapté, notamment des chaussures suffisamment protectrices et accrocheuses, des vêtements protecteurs contre le froid et la pluie même si le temps est chaud en vallée. Il faut aussi s’assurer que les conditions permettent votre passage.
Ainsi, avant toute randonnée et au départ de chaque étape lors d’un long périple, il convient de s’assurer de la météo. En été, les orages arrivent en général dans l’après-midi : renseignez-vous bien pour partir à une heure qui vous laisse le maximum de marge pour tenter de les éviter (cela n’est pas toujours possible, bien entendu).
Si la météo est prévue trop mauvaise, il vous faudra renoncer à votre parcours, attendre une journée au refuge ou rejoindre la vallée. Se balader sur les crêtes en plein orage présente un risque réel, que vous devez éviter dans la mesure du possible ! Là aussi, une app mobile comme celle de Whympr peut vraiment vous aider à bien préparer la sortie.
Renseignez-vous aussi sur l’état du sentier, notamment sur les névés éventuels ou les éboulements pour bien assurer votre sécurité en randonnée.
Communiquez votre parcours prévu à un tiers (amis ou même le gardien du refuge) afin d’orienter les recherches en cas d’accident.
Partez avec un moyen de communication en état de marche (téléphone, ou encore mieux, si vous partez dans une zone sans couverture, un téléphone ou une balise satellitaire) et un minimum de nourriture.
Un dernier point : évaluez bien les difficultés techniques et l’exigence physique du parcours par rapport à votre niveau avant de vous engager sur un sentier trop difficile !
Plus votre randonnée est engagée, plus vous aurez intérêt à bien préparer votre sortie, tant physiquement qu’en termes d’équipement et de précautions. Il est préférable, sur un parcours aux passages exposés notamment ou sur une randonnée très exigeante sur le plan physique ou technique de ne pas partir seul (même si nous restons ici dans le domaine de la marche, certains parcours en montagne nécessitent sur quelques passages des notions d’escalade basique et une certaine assurance – qu’ils soient équipés ou non de cordes fixes, de mains courantes et de marches ferrées).
Si vous ne vous sentez pas totalement capable de vous élancer sur un parcours, si vous doutez, mieux vaut soit renoncer, soit contacter un professionnel (accompagnateur ou guide de montagne) pour vous guider et vous sécuriser sur le tracé choisi, surtout si vous devez partir seul.
Il faut aussi savoir renoncer devant l’obstacle, si vous ne vous sentez pas capable de franchir un passage délicat. Rebrousser chemin n’est pas une honte !
Enfin, en montagne encore plus qu’ailleurs, restez bien sur le tracé prévu ou sur un chemin balisé. Les accidents surviennent le plus souvent lorsque l’on s’écarte du sentier, qui passe là où la topographie le permet !
Il ne faut pas penser prendre un raccourci ou une meilleure trajectoire sans s’assurer, surtout en montagne, que vous pouvez passer sans danger. L’application mobile Iphigénie peut vous aider à choisir votre itinéraire en toute sécurité, car elle vous permet de suivre les chemins labellisés GR, GRP ou PR et de voir si une sente est bien tracée ou non.
Profitez de vos sorties en toute sécurité en téléchargeant aussi l’application Whympr, qui aide les randonneurs à bien préparer leurs sorties, en montagne et partout ailleurs.
Un accident peut toujours arriver en randonnée, malgré toutes les précautions prises citées plus haut. Une chute malencontreuse, une entorse de cheville, une hypoglycémie…
Dans le cas d’un problème, voici la conduite à tenir pour rester en sécurité :
- Ne paniquez pas ;
- Si vous n’êtes pas seul, demandez d’abord de l’aide à vos compagnons de route. Ils évalueront la situation et appelleront les secours ;
- Évaluez la situation : votre niveau de douleur, si vous pouvez continuer à marcher ou pas, notamment pour rejoindre une zone habitée, un abri, quelque part où vous pourrez être en sécurité et pris en charge ;
- Si la situation l’exige, appelez les secours en composant le 112. Vous serez mis en relation avec le service compétent pour votre prise en charge selon la situation.
Bien sûr, si vous n’êtes pas blessé, mais assistez à un accident, vous devez également évaluer la situation, porter secours (mais uniquement si vous êtes en capacité de le faire et si vous maîtrisez les bons gestes !) et appeler le 112.
Vous aurez à indiquer : votre nom, votre numéro de téléphone, les moyens de communication dont vous disposez, votre localisation, ce qu’il s’est passé, qui est blessé, ainsi que quelques indications pour vous retrouver plus facilement (la couleur de vos vêtements, les obstacles éventuels, voir même un point GPS si vous en disposez…).
Ensuite, attendez les secours tout en essayant de vous mettre le plus en sécurité possible, ainsi que la victime (dans la limite de vos compétences) sans changer de lieu.
Lorsque l’on pense aux sports extrêmes et dangereux, la randonnée n’est pas la discipline qui vient immédiatement à l’esprit. Néanmoins, les accidents ne sont pas rares. Il faut donc prendre un minimum de précautions, logistiques et pratiques, pour réduire au maximum les risques. On espère que nos conseils vous aideront, même si nous croisons fort les doigts pour que vous n’ayez jamais à connaître ce genre de situation. Mais un homme (et une femme) averti.e en vaut deux.
En respectant les règles de base citées plus haut, vous limiterez les risques, qui ne peuvent de toute façon pas être nuls, mais réduits !
Dans tous les cas, profitez à fond de vos sorties (mais toujours en toute sécurité) !
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Randonner en famille avec ses enfants est un plaisir immense. Néanmoins, un enfant ne peut pas marcher comme un adulte. Voici les 4 conseils de Sylvain Bazin, pour adapter et pimenter la balade pour toute la famille !
Randonner en famille avec ses enfants est un plaisir immense et surtout partagé. Quelle joie de voir toute la famille réunie autour d’une activité saine, en pleine nature, source inépuisable de sensations et de découvertes. Néanmoins, un enfant, du nourrisson à l’ado, ne peut pas marcher comme un adulte, ou en tout cas pas toujours avec la même motivation. Voici les 4 conseils de Sylvain Bazin, pour adapter et pimenter la balade pour toute la famille !
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Devenir parent ne signifie pas arrêter la randonnée ! Si lorsque l’enfant est tout petit, un porte-bébé de randonnée permet d’effectuer des randonnées quasiment normales, à condition bien sûr de respecter des pauses et de ne pas s’aventurer sur des terrains trop dangereux, ni de monter trop haut en altitude.
Ensuite, les choses se corsent un peu lorsque votre bambin aura envie de marcher lui aussi (et qu’il sera trop lourd pour que vous le portiez longtemps !), ce qui en soi est une excellente nouvelle ! Bien sûr, vos randonnées familiales devront alors largement s’adapter : un enfant de 4 ans ne marche guère à plus de 1 km/h, à 8 ans sa moyenne sera de l’ordre de 3 km/h. Bien sûr, les distances seront réduites.
On entend souvent 1 an = 1 kilomètre, mais cela n’a rien d’une règle. Certains enfants pourront faire beaucoup plus, d’autres moins. Le tout sera de leur donner le goût de la marche, de la découverte en nature en s’adaptant à chacun, à son niveau, son envie. Le pousser est dangereux, pour sa santé et pour son goût de l’effort, surtout avant 8 ans.
Entre 8 et 12 ans, ils n’auront pas de problème à marcher 15 kilomètres par jour et pourront effectuer des randonnées itinérantes faciles avec vous.
Avant 4 ans, on évitera de leur faire porter quelque chose, à part leur doudou ! Ensuite, les poids ne devront pas dépasser 3 kilos avant 8 ans, 5 kilos ensuite jusqu’à 12. Il faut bien entendu tenir compte de la morphologie, du poids de corps et de la taille de chacun. Retrouvez aussi les conseils de Sylvain Bazin pour préparer le sac parfait pour une grande randonnée.
En y allant progressivement, vos enfants pourront vraiment apprendre à aimer la randonnée et les moments partagés seront magiques !
Être accompagné par un copain à quatre pattes peut rendre la randonnée plus ludique pour les enfants. Si vous avez un chien, bien entendu, c’est très bien.
Randonner avec un âne est aussi une activité très appréciée des familles. L’âne marche et porte les bagages, les enfants s’amusent et apprécient sa compagnie, les parents et eux s’occupent de l’animal le soir à l’étape.
C’est une belle expérience à partager sur les traces de Stevenson, ou ailleurs. On trouve de nombreux itinéraires où il est possible de louer un âne et de partir avec lui en itinérance pour quelques jours. Les kilométrages quotidiens resteront réduits et adaptés à l’âge des enfants (pas de l’âne !).
La randonnée en famille peut aussi être l’occasion d’observer des animaux dans leur milieu naturel, une source d’apprentissage, de joie et de découverte incomparable pour un enfant. Même si, bien entendu, ces rencontres animales ne sont jamais garanties, vous pouvez sélectionner des parcours où vous savez que les chances de croiser une marmotte, un bouquetin ou des oiseaux sont bonnes.
Les enfants aiment souvent marcher, mais on peut leur donner davantage le goût de la randonnée en tenant compte de leur rythme, de leurs envies et de leur soif de découverte. Ainsi on peut :
Lorsque vous randonnez avec eux, prenez le temps : accordez-leur des pauses, le temps de jouer, le temps de se reposer… quitte à oublier vos objectifs de randonnée du jour !
Pour terminer avec les objectifs, sachez aussi leur proposer des buts de randonnée qu’ils apprécieront : un lac pour se baigner une fois arrivé, une cabane où prendre le goûter, une nuit en refuge… De quoi motiver vos apprentis randonneurs !
Les enfants peuvent aussi avoir quelques moments de lassitude lors d’une randonnée. Leur proposer des jeux, tout à fait compatibles avec la marche et qui ne nécessitent pas d’arrêt – au contraire ils se pratiquent en marchant - peut être une bonne solution. Ces petits jeux vont égayer la randonnée et la rendre plus ludique, pour vos enfants et même pour vous ! En voici quelques-uns :
- « Le 1er qui trouve » : lancez des défis aux enfants en fonction de l’environnement dans lequel vous vous trouvez : le 1er qui trouve une fleur jaune, une trace d’animal…
- La chasse au trésor : préparez une liste de trésors à trouver avant de partir et chaque enfant devra essayer de ramener le plus d’objets possible : une feuille en forme de cœur, un caillou coloré…
- La file indienne : placez-vous en file indienne, le joueur situé devant choisit un son déclencheur (le gazouillement d’un oiseau, un aboiement, le meuglement d’une vache). Lorsque vous entendez le son, le joueur situé devant vient en queue de convoi et ainsi de suite. Continuez jusqu’à ce que tout le monde ait fait son tour !
- « Drôle de marche » : défiez vos enfants d’adopter la démarche d’un animal sur une distance réduite : « Marche comme un chimpanzé jusqu’au croisement », « jusqu’au panneau, marche comme un canard »… Sûr que les fous rires seront au rendez-vous !
- « LES TÊTES ET LES QUEUES » : le premier joueur dit un mot composé, par exemple « sac de billes ». Le joueur suivant prend la dernière partie du mot et forme un autre mot composé, par exemple : « bille en tête ». Le suivant pourra dire « tête de cochon ». Le jeu continue jusqu’à ce qu’un joueur ne puisse pas trouver de mot composé.
- Repérer l’alphabet dans la nature : c’est un jeu participatif qui pourra vous occuper un bon moment. Certaines lettres peuvent donner un peu plus de fil à retordre, c’est là qu’il faut être créatif !
Vous l’avez compris, pour bien randonner en famille, la règle de base c’est de s’amuser ! Profitez de ce temps passé ensemble pour en apprendre plus sur la nature qui vous entoure. Montrez à vos enfants comment lire une carte sur Iphigénie par exemple ou bien créez leurs traces sur des applications outdoors communautaires telles que Whympr.
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Entretien avec une passionnée de montagne époustouflante qui n’a pas froid aux yeux
Pecurina Nera. Ça veut dire « la brebis noire ». Un surnom qui colle parfaitement à la personnalité indépendante et pétillante de notre nouvelle ambassadrice Whympr et Iphigénie. Passionnée de sports en plein air et de montagnes, nous avions envie de partager avec toi le parcours d’une jeune femme qui gravit des sommets.
Je m’appelle Delphine, mais tout le monde m’appelle Pecu (se prononce « Pécou » :)). C’est le petit surnom que m’ont donné les gens dans le village dans lequel j’ai grandi en Corse. J’ai passé mon enfance à suivre les pas de mon père dans les montagnes en Corse et dans les Alpes. Plus qu’un sport, la randonnée est devenue pour moi un art de vivre. Une passion qui s’est ancrée vers l’âge de deux ans. Comme en témoigne cette photo de mes débuts en montagne.
Je portais un sac à dos, car apparemment je ne comprenais pas pourquoi tout le monde en portait un, sauf moi, et cela me semblait injuste… Mes parents me faisaient donc porter le paquet de chips et il semblerait que j’en étais très fière, même si je ne m’en rappelle pas haha.
Puis, pendant 15 ans, j’ai tout arrêté. Je me suis consacré à mes études et à mon travail.
Ça ne fait que depuis 3 ans que j’ai vraiment repris la rando. J’ai passé une période un peu difficile et j’ai eu un besoin vital de retourner en montagne en 2019.
Au début, au bout de 15 km, j’étais au bout de ma vie. Mais petit à petit, comme si mon corps se rappelait comment s’adapter à ce milieu, j’ai pu dépasser des personnes beaucoup plus entraînées que moi. Et depuis, mes week-ends sont consacrés à la montagne. La montagne, c’est ma bulle de respiration.
Contrairement à beaucoup de sportifs, je ne recherche absolument pas la performance. D’ailleurs, je ne porte même pas de montre, je n’ai aucune idée précise du temps que je mets pour tel ou tel chemin de trail.
Je ne me considère pas comme une alpiniste aguerrie, même si je sens que j’ai de bonnes capacités physiques, probablement dû à mon entraînement pendant mon enfance et adolescence.
Quand je pars en montagne, je suis en quête de sérénité, de paix intérieure. Il y a aussi une certaine nostalgie, l’envie de goûter à des souvenirs d’enfance heureux. J’y trouve mon bonheur.
J’adore partir en solitaire. Je fais aussi des bivouacs en hiver seule. Ça me fait vibrer, je me sens indépendante, plus forte. Physiquement aussi, j’aime me dépasser, mais c’est surtout mentalement que ça me fait du bien. Bien au-delà de l’exploit technique, c’est ça qui me fait me sentir en harmonie avec moi-même et le monde qui m’entoure.
La montagne m’a vraiment aidée à me reconstruire après une période assez dure. Je trouve qu’elle est une belle métaphore de la vie. Il y a des hauts, des bas, des moments de joie, d’autres plus difficiles durant lesquels on veut tout abandonner. Puis on retrouve la force d’avancer.
Mes expériences en montagne me poussent à gravir des sommets, au sens propre comme au sens figuré. Physiquement et mentalement. Il n’y a rien au monde qui me fasse sentir aussi bien.
S’il y a bien une montagne qui me fait rêver, c’est le sommet Cerro Torre en Patagonie. Ce n’est pas la plus haute du monde, mais c’est pour moi la plus rude. Avec ses parois granitiques de 800m à la verticale et une marche d’approche longue et exigeante, elle résiste aux hommes. Tous les versants sont difficiles d’accès, en hiver des parois instables se forment ici et là, rendant la progression éprouvante.
Pour moi, c’est la montagne avec la plus belle symbolique. Au-delà d’être magnifique, j’aime l’idée qu’elle s’oppose ainsi fermement aux hommes. Très peu d’élus ont pu accéder à son sommet. J’aime le fait qu’elle défie les êtres humains de sa face nord à sa face sud.
Je citerais aussi le K2, l’un des sommets les plus techniques au monde. Il est surnommé « la montagne Sauvage » en raison de la difficulté de son ascension. L’homme doit y défier tous les éléments pour parvenir tout en haut. Je trouve ça sublime et effrayant à la fois.
Je ne prétends pas du tout avoir un jour le niveau pour gravir ces montagnes.
Je crois que j’admire tout simplement la symbolique des montagnes qui résistent à ceux qui tentent de les gravir en conquérants. Il faut parfois savoir être humble devant la nature.
Mon premier bivouac seule en hiver. C’était au mont Favre à 3000 m d’altitude. Je suis partie à pied, toute seule, sans skis, sans raquettes, sans bâtons avec un sac de 15 kg. Je m’enfonçais dans la neige. La nuit tombait très vite, vers 17 h. On était en décembre 2021 et l’environnement était bien plus hostile qu’en été.
Ça a été une véritable épreuve. Mais ça en valait tellement la peine ! Quand je suis arrivée tout en haut, j’ai ressenti un sentiment de liberté incroyable. Je me suis dit « qu’est-ce qui va te limiter désormais dans la vie ? ».
J’ai gagné en résistance physique, mais je me suis surtout libérée de mes chaines, de tous les schémas mentaux négatifs que j’avais en tête. Cette sortie est une véritable allégorie de vie, c’est le constat que rien ne peut m’empêcher d’avancer. C’était un vrai aboutissement.
Ça m’a donné l’envie de faire le GR20 en traversée hivernale en 2022. J’ai hâte !
Sans hésiter je dirai le Monte Seninu en Corse.
C’est une petite merveille de montagne dans la mer. Un mélange de terre et d’eau, un peu comme moi. J’ai besoin de la montagne, mais sans la mer, je ne peux pas me ressourcer complètement. J’ai grandi en Corse, c’est dans mon ADN. Cet endroit est à la fois paisible, mais sauvage. Je m’y sens chez moi.
Ce fut lors de mon enchaînement de 3 sommets à plus de 4000 m : Alphubel + Taschhorn + Dom en Suisse. J’avais déjà fait le Mont-Blanc à la journée 10 jours avant. J’étais assez fatiguée, mais la météo était parfaite alors j’ai tenté l’ascension.
Mais avec la fatigue accumulée et le manque de sommeil, je n’étais pas aussi rapide et réactive qu’à mon habitude. J’ai dû puiser dans mes ressources. Et l’ami qui m’accompagnait m’a dit qu’il fallait que je sois moins dure avec moi-même.
En effet, je suis très exigeante avec moi-même. J’ai du mal à accepter mes moments de faiblesse. Mais depuis ce conseil, j’essaie de me dire que je ne suis pas un robot.
Et cela va de même dans ma vie professionnelle. Je suis directrice de tribunal. Le milieu judiciaire est assez stressant, mais la montagne m’a tellement profondément transformée, que je suis plutôt très sereine au travail.
J’applique mes apprentissages de mes sorties dans ma vie quotidienne : lâcher-prise quand on n’a pas le contrôle, me battre pour les choses qui en valent la peine et prendre des moments pour me ressourcer.
Pas du tout. Ce qui m’anime profondément c’est de me reconnecter avec moi-même. Je ne me compare pas. Du moins pas avec les autres. Peut-être seulement avec moi-même :) C’est une démarche très solitaire et intimiste. Je me perds dans le passé. Je me revois en bivouac et en alpinisme avec mon père…
Je retrouve ma boussole intérieure, mon intuition, ma confiance en moi. Dans un monde ultra connecté où l’on est tout le temps sollicités, ce sont pour moi des moments sacrés. Mais si vraiment je devais choisir un seul modèle, ce serait mon père, qui m’a transmis le plus beau des cadeaux : son amour pour la montagne.
J’adore ces deux applications. Sur Iphigénie, j’ai enfin accès aux cartes de façon digitale et non en papier comme j’avais encore il y a peu de temps (je me suis dit que je commençais à ressembler à Denver le dernier dinosaure haha).
Grâce à Iphigénie je découvre énormément de nouveaux endroits, je note les pentes, les sommets, les lacs… C’est un gain de temps précieux, surtout en Corse où il y a très peu d’indications et de balisage !
Sur Whympr, ce que j’aime le plus, c’est que je peux toujours trouver un point d’intérêt par niveau. C’est vraiment sur mesure, je ne peux pas aller me perdre dans des endroits qui ne sont pas du tout faits pour moi.
Et ça, que ce soit pour du trail, du ski de rando, de l’escalade… c’est super ! Ça se calque vraiment sur mes besoins.
Ce qui est très cool aussi, c’est que Whympr ressemble à un carnet de montagne dématérialisé. Je peux noter toutes mes sorties, mettre des photos, tracer mon itinéraire, mettre des commentaires sur la route et les conditions… Même si j’aime partir en solitaire, j’aime partager mes sorties avec une communauté de passionnés et les gens qui me suivent sur les réseaux sociaux.
J’aimerais inviter les gens à créer leurs propres chemins en montagne. Je trouve parfois qu’il y a un peu trop une « course à l’exploit », un besoin de performance qui n’est parfois pas nécessaire pour apprécier la beauté de l’expérience d’une sortie.
Au-delà du dénivelé, de la cotation, du sommet… On n’a pas besoin d’y aller trop fort. Il faut accepter qu’on aille tous à notre propre rythme. Choisir des itinéraires qui nous conviennent.
Bien sûr, c’est gratifiant de voir sa progression, mais il ne faut pas le faire au détriment de ce que l’on vit sur place. Il ne faut pas oublier de ressentir, regarder, respirer…
Toutes les sensations que les montagnes procurent sont intenses. Les savourer fait partie de la sortie. L’important pouvoir réaliser son propre degré de rêve.
Merci à Pecurina Nera pour son temps et son enthousiasme.
Nous sommes très fiers de l’avoir comme ambassadrice.
N’hésitez pas à la suivre ici : https://www.instagram.com/pecurina/
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Tout comprendre sur le balisage français pour ne pas se perdre et profiter à fond de ses randonnées pédestres.
Avec 180 000 kilomètres de sentiers balisés homologués, la France est particulièrement bien servie en matière de randonnée fléchée ! Néanmoins, si le balisage est simple et efficace, quelques notions de base et un peu de vigilance s’imposent pour que tous les randonneurs suivent bien le bon itinéraire !
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Le balisage est le complément naturel de la cartographie, notamment celle de l’IGN, présente sur l’application mobile Iphigénie.
Le balisage est mis en place sur les sentiers afin de rendre leur usage plus simple et plus sûr : sur le terrain, il suffit de suivre les bonnes marques ! Néanmoins, selon l’itinéraire que vous avez choisi, il convient de déterminer celles que vous devez suivre pour accomplir le parcours visé (pour cela, suivre une trace GPX téléchargée sur votre application Iphigénie ou les différents GR bien visibles sur la cartographie de l’IGN reste le plus facile, mais les balisages vous confirment la bonne direction et vous aident à ne pas regarder sans cesse votre smartphone !).
Chaque pays possède son propre système de balisage et de fléchage. La France a particulièrement bien réfléchi à la question et le balisage est dans tout l’hexagone de plus en plus précis et normalisé, grâce au balisage mis en place par la Fédération Française de Randonnée.
Les balises qui jalonnent nos chemins de randonnée sont de formes et de couleurs normées. Elles sont, pour le randonneur, le fil d’Ariane à suivre pour rester sur le bon itinéraire.
Les formes tout d’abord, indiquent le chemin à suivre :
Ces schémas sont les mêmes, quelle que soit la catégorie du sentier, qui elle est symbolisée par les couleurs utilisées :
Ces couleurs sont en principe les mêmes dans toutes les régions, même si l’on trouve encore des balisages de couleurs différentes pour les PR à travers la France.
Les dimensions de ces balises sont également normées, 10 x 2 cm, ce qui permet aussi de ne pas les confondre avec certaines marques de forestiers notamment. Elles se retrouvent à intervalles différents selon la nature du terrain lorsqu’aucun changement de direction n’intervient (mais en général environ tous les 150 m) et à chaque intersection. Elles peuvent être, selon les terrains, peintes, autocollantes, apposées sur une plaque…
Outre ces balises vous trouverez souvent, aux principaux carrefours, des panneaux multidirectionnels équipés de fléchages où sont indiqués les principales directions et les principaux sentiers présents. L’indication des sentiers reprend en principe les signalétiques normées du balisage (un GR sera indiqué en rouge et blanc, avec son numéro dans le cas d’un croisement entre plusieurs GR).
Sur ces panneaux, vous trouverez aussi (en haut, sur le chapeau du panneau) le lieu où vous vous trouvez et l’altitude. Enfin, des indications kilométriques et de temps de marche sont souvent fournies. Lorsque vous avez un doute, rencontrer un panneau de randonnée finira de vous rassurer ou vous confirmera votre erreur !
L’ensemble de ces balises et de cette signalisation est aujourd’hui régi par une charte officielle, édictée par la Fédération Française de Randonnée. Elle prône aussi l’utilisation de matériaux respectueux de l’environnement. Outre les 8000 baliseurs bénévoles qui entretiennent et mettent en place cette signalisation, les professionnels qui collaborent doivent respecter un cahier des charges strict reprenant notamment ces aspects environnementaux.
Malgré le gros travail de la Fédération et de ses bénévoles pour assurer un balisage uniforme et pratique sur l’ensemble du territoire, des disparités demeurent. Certains chemins présentent encore des balisages anciens, parfois un peu plus fantaisistes.
Il existe aussi d’autres balisages de randonnée, qui ne sont pas fédéraux, mais que vous pourrez aussi rencontrer, et suivre parfois, lors de vos itinérances.
Il s’agit notamment des indications jacquaires et des balises associatives qui indiquent certains itinéraires historiques, comme le chemin de Stevenson, le chemin de St Guilhem, la Via Francigena ou le chemin d’Urbain V.
Dans le cas des chemins de Saint-Jacques, il faut rester vigilant : si une signalétique européenne normée existe (une coquille jaune stylisée sur fond bleu), elle est interprétée de manières très différentes d’une région à l’autre.
De même, alors que la norme prévoit qu’elle ne soit qu’une indication positionnelle (qui indique « vous êtes bien sur le bon chemin ») et qu’elle ne devienne directionnelle que lorsqu’elle est accompagnée d’une flèche jaune, cela a été interprété différemment dans bien des régions.
Ainsi, la coquille et ses rayons sont souvent utilisés, notamment en Espagne, pour indiquer la direction. Le sens originel de la coquille, dont les rayons sont tournés à droite, est alors inversé… Mais parfois, c’est l’inverse, c’est le bout de la coquille qui indique la direction ! On comprend pourquoi les associations jacquaires européennes appellent les associations jacquaires locales à ne plus utiliser cette coquille comme élément directionnel.
D’autres interprétations, coquilles stylisées différemment, marques au sol, flèches jaunes à l’espagnole, pèlerins stylisés… jalonnent aussi joyeusement les parcours jacquaires. Cependant, malgré cette fantaisie, on se perd rarement sur les chemins de Saint-Jacques. En France, ils sont en outre le plus souvent communs à des GR, qui eux sont balisés selon les normes fédérales. Seules certaines variantes d’associations jacquaires invitent parfois à s’écarter un instant des GR.
Vous aurez le choix.
Outre ces balisages de sentiers historiques, vous pourrez aussi trouver parfois des balisages locaux encore employés : les balises bleues des amis de la forêt de Fontainebleau, les balises « trois points rouges » des sentiers secondaires dans les calanques de Marseille.
Enfin, vous pouvez rencontrer sur vos itinéraires des balises portant un « E » et un numéro cerclé du drapeau européen. Elles se rencontrent encore peu et principalement sur de grandes intersections et signalent les sentiers européens, qui empruntent principalement les GR existants à travers la France.
Dans la pléthore de balises et d’indications que vous rencontrerez en randonnant, certains signes n’auront rien à voir avec vos itinéraires de randonnées pédestres.
Si les deux premières cités se distinguent facilement (les balises de VTT sont en forme de ronds et triangles caractéristiques), les indications équestres ressemblent beaucoup à celles d’un PR. Elles sont orange le plus souvent. Méfiance donc !
Vous pourrez aussi tomber sur des balisages de trail, de station de trail, ou même de course de VTT laissées provisoirement.
Enfin, les signes des forestiers pourront parfois vous induire en erreur : ils sont peints sur les arbres, et parfois de couleur rouge. La balise identifiant les limites communales ressemble particulièrement à un signe de GR : elle est rouge et blanche. Il faut donc bien apprendre à la distinguer : elle est plus large et le trait rouge est au milieu de deux traits blancs. Le dessin est moins précis.
Vous l’aurez compris, en matière de signes et de flèches, il y a du monde sur les chemins ! À vous donc de bien maîtriser votre itinéraire en sachant suivre les bonnes balises. Elles sont tout de même nombreuses et très reconnaissables, mais quelques distractions peuvent vous en faire manquer une et vous condamner à rebrousser chemin. L’utilisation d’Iphigénie et de topoguides sera bien entendu le complément indispensable au bon suivi des balises sur le terrain.
Dernier conseil de bon sens avant de vous élancer : si vous ne voyez plus les bonnes balises et que vous avez un doute, ne persistez pas dans l’erreur et repartez en sens inverse jusqu’à la dernière balise que vous avez vue, et vérifiez sur Iphigénie pour retrouver la bonne trace ! N'hésitez pas à lire aussi l'article sur comment bien préparer votre randonnée itinérante.
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Savez-vous tout ce que vous pouvez faire avec Iphigénie ? Voici la liste de toutes les fonctionnalités de l'app !
Savez-vous tout ce que vous pouvez faire avec Iphigénie ? Notre app possède de nombreuses fonctionnalités et pourtant peu de gens les connaissent toutes ! Pour que vous ne ratiez rien du potentiel de votre app cartographique, on fait le point avec vous dans cet article. C’est parti pour faire le tour des 17 différentes fonctionnalités d’Iphigénie !
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1 - Consultez vos cartes en mode hors ligne :
Le mode hors-ligne permet de télécharger les cartes sur son mobile pour y avoir accès une fois sur le terrain même lorsqu’il n’y a plus de réseau.
2 - Enregistrez et suivez vos traces :
Iphigénie propose une fonctionnalité d’enregistrement de traces, mais également de suivi si vous disposez déjà de la trace de votre parcours. Ces deux fonctionnalités peuvent fonctionner simultanément.
3 - Positionnez vos repères sur la carte :
Positionnez sur la carte les repères dont vous aurez besoin pour identifier un lieu précis ou retrouver vos coins préférés.
4 - Importez et exportez en format GPX :
Iphigénie permet d’importer ou d’exporter des traces ou repères au format GPX.
5 - Recherchez par Toponymes :
Grâce à Iphigénie, retrouvez simplement sur la carte tous les noms de lieux utilisés par l’IGN (sommet, col, passage, lac…).
6 - Activez votre balise GPS :
Grâce à cet outil, vos proches pourront suivre votre évolution sur le terrain depuis leur ordinateur ou leur application Iphigénie.
7 - Découvrez la France en 3D :
Pour le territoire Français l’application propose un mode d’affichage en 3D IGN qui vous permettra de découvrir le relief grâce à ses deux modes de vue panorama et subjective.
8 - Gérez vos fonds de cartes :
Iphigénie propose sans doute l’outil de gestion des fonds de cartes/calques le plus performant du marché permettant de configurer simultanément deux fonds de carte et de passer simplement de l’un à l’autre grâce à l’outil de fondu.
9 - Activez le guidage sonore et/ou configurez les alertes vocales :
Iphigénie permet d’activer un mode guidage qui vous signalera si vous vous éloignez de votre trace et permet de configurer des alertes vocales pour vous guider tout au long de votre sortie.
10 - Évaluez facilement des distances :
L’outil de mesure que propose Iphigénie permet rapidement et simplement de connaître la distance qui sépare deux points.
11 - Imprimez vos cartes :
Iphigénie propose un petit outil qui permet de générer une image de ce que l’application affiche à l’écran si vous souhaitez l’imprimer.
12 - Gérer votre consommation de mémoire :
Télécharger les cartes peut vite consommer la mémoire de votre appareil. Iphigénie propose donc un outil de purge avancée qui vous permettra de choisir les cartes que vous souhaitez effacer. Pour les appareils Android équipés, l’application vous permet de télécharger les cartes directement sur une carte SD.
13 - Orientez votre carte :
L’application propose 3 modes d’orientation pour vos cartes, un mode par défaut avec le nord de la carte toujours vers le haut de l’écran, un mode boussole qui oriente le nord de la carte vers le nord magnétique et un mode GPS qui oriente la carte en fonction de votre direction.
14 - Synchronisez vos données dans le nuage :
Pour chacun des environnements iOS, Android, Mac et PC, Iphigénie propose l’accès à un cloud qui vous permettra de synchroniser des données entre appareils (utilisant le même Cloud) ou de sauvegarder vos données.
15 - Cartographie pour les professionnels :
– Affichage du cadastre ;
– Rechercher une parcelle avec son n° cadastral ;
– Géocodage inverse ;
– Calcul de périmètre et de superficie.
16 - Pour les aviateurs et les marins :
– La possibilité d’afficher vitesse et distance en nœuds et miles nautiques ;
– D’afficher la projection de son cap ;
– Accès aux cartes OACI (France et Suisse).
17 - Pour les pompiers :
– Le carroyage DFCI.
Voilà, Iphigénie n’a plus de secret pour vous ! Si vous avez des questions sur les différentes fonctionnalités qu'on vient de lister, n’hésitez pas à nous contacter ou à consulter notre FAQ. On sera ravis de vous aider à bien prendre en main votre application cartographie préférée 😊
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