Comment ne pas se tromper sur le choix de ses chaussures de randonnée ? Parfois il suffit de regarder attentivement de plus près leur constitution. En effet, savez-vous comment est construite une chaussure de marche ? Quelle est sa structure générale ? Quels sont les matériaux qui la composent ? Une bonne analyse de leurs caractéristiques peut vraiment vous conduire au meilleur choix pour votre pratique. Voici donc les différents éléments qui constituent généralement l’anatomie d’une chaussure de marche pour vous aider à faire le bon choix.
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La semelle externe constitue vraiment le lien entre vos pieds et le sol et reste une pièce majeure. Elle doit procurer accroche et stabilité. Sa structure et son dessin sont cruciaux de ce point de vue. Elle peut être plus ou moins crantée selon l’usage et les terrains visés. La composition de la gomme est également primordiale : l’EVA et ses dérivés sont plus légers et confortables, les PU sont plus rigides et durables.
Si la plupart des marques construisent elles-mêmes leurs semelles, d’autres font appel à des spécialistes reconnus (comme Vibram) pour assurer une qualité irréprochable. C’est surtout le rapport entre accroche/durabilité et confort qui doit vous guider dans vos choix.
La semelle intermédiaire de vos chaussures de rando est très importante pour l’amorti, le maintien et le confort général. Elle est généralement constituée de plusieurs couches de différents matériaux qui assurent justement chacun un rôle dans cet équilibre. C’est un élément vraiment crucial de la chaussure. Là aussi, il faut tenter de trouver le juste milieu entre la légèreté et la durabilité.
La semelle de propreté est amovible. Elle est « cachée » à l’intérieur de la chaussure et permet d’absorber l’humidité et d’isoler votre voûte plantaire. Elle peut aussi procurer un soutien plantaire ou être remplacée par une semelle orthopédique en cas de besoin.
La tige est la partie de la chaussure qui recouvre le dessus du pied. Elle sera la principale garante de votre protection contre les chocs et l’humidité. Elle devra apporter confiance et souplesse et vous préserver des frottements. Elle est aussi essentielle dans la bonne tenue de votre pied et pour la stabilité de vos appuis. Là aussi, les matériaux et les formes (basses, montantes, mid – voir l’article précédent) sont très variables d’un modèle à l’autre et déterminent grandement leur usage privilégié entre grande randonnée, marche rapide, trail ou balade.
Les renforts permettent de renforcer les zones de friction pour améliorer la durée de vie du modèle et garantir la protection du pied sur les zones les plus exposées ;
Les lacets doivent être solides sans être gênants, ni trop longs, ni trop courts. Il faut aussi surveiller la qualité et la solidité des œillets ;
La languette protège le dessus du pied des lacets… et du reste. Sur les modèles de grande randonnée, c’est souvent un soufflet, cousu sur trois côtés.
Certains modèles peuvent également comporter un renfort au talon, un pare-pierre, des crochets autobloquants. Certaines chaussures, adaptées également à l’alpinisme ou à la randonnée glaciaire, offrent une semelle cramponnable, sur laquelle on peut facilement adapter des crampons autobloquants.
Vous devez bien analyser tous ces composants, leur forme, leur structure et leur matériau, pour vérifier la qualité générale d’une chaussure ainsi que déterminer son profil et répondre à la question essentielle : « est-elle adaptée à mon propre usage et à mes projets de randonnée ? ».
Dans notre article précédent, nous vous avons présenté les 7 différents types de chaussures indispensable pour la randonnée. À la lumière de cette nouvelle lecture, vous pourrez non seulement choisir la paire de chaussures de randonnée idéale pour vous, mais aussi briller lors de tous vos dîners entre amis grâce à tout ce savoir !
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Pour préparer et partager vos sorties en montagne, retrouvez aussi l’application Whympr sur iOS et Android
Cette initiative, portée conjointement avec Iphigénie, vise à soutenir financièrement des projets qui incarnent des valeurs chères à nos deux applications.
Nous sommes fiers de vous dévoiler les lauréats du Fonds Iphigénie et Whympr pour l'hiver 2024/25. Cette initiative, portée conjointement avec Iphigénie, vise à soutenir financièrement (3000 euros) des projets qui incarnent des valeurs chères à nos deux applications : l'amour de la montagne, le respect de l'environnement, la démocratisation des sports de plein air, et le dépassement de ses limites. Après avoir étudié de nombreuses candidatures, nous avons sélectionné quatre projets inspirants. On te laisse les découvrir dans cet article.
Pica nous présente dans son tout nouveau film OCTOPUS, un enchaînement de 8 lignes en snowboard sur l’Aiguille de la Glière. Ce projet démontre qu’une aventure extraordinaire peut se dérouler tout près de chez soi, sur un sommet accessible et peu connu. Avec une empreinte carbone très faible, Pica Herry souhaite rappeler que la beauté de la montagne peut être vécue de manière durable et respectueuse de l’environnement.
L’association “Le soleil brille pour tout le monde” propose d’emmener des personnes handicapées mentales en montagne pour gravir un sommet à 2026 mètres. Au-delà de l'exploit physique, ce projet vise à dénoncer l'absence de sportifs handicapés mentaux aux Jeux Paralympiques de Milan en 2026.
Ce projet, axé sur la solidarité et l'inclusion, résonne particulièrement avec les valeurs d'ouverture et de partage que nous soutenons. Il incarne le dépassement de soi et prouve que la montagne est accessible à tous, sans exception, tout en dénonçant les pratiques peu inclusives des jeux Paralympiques de Milan en 2026.
Retrouvez la page Facebook de l’association
Ce projet porté par Morgane Orler, guide de moyenne montagne, Alice Milot et Charlie Dupiot, journalistes, est une série de podcasts retraçant la découverte de la montagne par des publics vulnérables, tels que des jeunes de quartiers urbains défavorisés et des personnes exilées.
À travers ces récits poignants, la montagne se transforme en un espace thérapeutique, un lieu de ressourcement et de reconstruction personnelle. Ces portraits radiophoniques nous rappellent à quel point la montagne peut être un cadre de guérison, révélant des histoires humaines touchantes et inspirantes. Nous sommes ravis de pouvoir soutenir un projet qui utilise la montagne comme vecteur de transformation et de résilience.
Le lancement du podcast est prévu en décembre 2024
Anastasia Bouzdine, passionnée de montagne et s’est lancée un défi unique : grimper ou skier tous les sommets situés entre 3900 et 3999 mètres, surnommés "les oubliés des 4000". Ce projet, à la fois technique et poétique, vise à documenter ces sommets souvent délaissés, qui offrent pourtant des paysages exceptionnels et des défis à la hauteur des plus grands alpinistes. En mettant ces sommets méconnus à l'honneur, Anastasia espère encourager les passionnés de montagne à découvrir une approche plus authentique, loin de la frénésie des sommets les plus populaires. Nous souhaitons également, à terme, ajouter ces sommets dans Whympr afin que notre communauté puisse les explorer et les vivre pleinement. C’est avec enthousiasme que nous soutenons cette initiative qui allie exploration et protection des montagnes.
Ces quatre projets, tous aussi différents qu’inspirants, reflètent la diversité des pratiques et des valeurs que nous cherchons à encourager à travers le Fonds Iphigénie et Whympr. Chacun, à sa manière, contribue à une montagne plus respectueuse, plus solidaire et plus accessible. Nous sommes fiers de les soutenir et impatients de partager avec vous l’avancée de leurs aventures.
Découvrez toutes les cartes disponibles dans l'application Iphigénie
Vous connaissez surement Iphigénie pour ses multiples fonctionnalités cartographiques et à la possibilité d'accéder à la carte IGN. Mais saviez vous que de nombreux autres fonds de carte sont disponibles dans l'application vous permettant de préparer des randonnées partout dans le monde ? Il y a actuellement 34 fonds de carte et 40 calques disponibles sur Iphigénie. Toutes ces cartes sont soit gratuites, soit comprises dans l’abonnement, à part la carte topographique Belgique, qui nécessite un abonnement spécifique. Le nombre de cartes disponibles varie dans le temps.
Les bons plans de Denis : ceci est un article rédigé par l’un de nos utilisateurs et formateurs phare d’Iphigénie : Denis de Winter.
Nous avions envie de vous partager ses précieux conseils, parce que, qui de mieux qu’un utilisateur chevronné pour mieux prendre en main Iphigénie ?
Alors, c’est parti pour les bons plans de Denis.
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L’échelle d’une carte est le rapport entre une distance mesurée sur la carte et la même distance mesurée sur le terrain. Par exemple, sur une carte au 1/25 000, 1 cm sur la carte représente 25 000 cm sur le terrain, soit 250 m. Attention, plus le chiffre utilisé est« gros », plus l’échelle correspondante est petite :
100 000 est plus grand que 25 000, donc l’échelle au 1/100 000 est plus petite que l’échelle au 1/25 000.
Les courbes de niveau sont des lignes imaginaires qui relient des points situés à la même altitude. C’est une composante essentielle des cartes topographique pour avoir une description détaillée du relief
L’estompage est une technique de représentation du relief consistant à dessiner sur la carte les ombres créées par le relief.
Ces fonds de carte apparaissent en haut des menus de choix des arrière-plans et des avant-plans. On accède à ces menus par les icônes Ar.Plan et Av.Plan du menu.
La carte OpenTopoMap a une échelle inférieure ou égale à 1/6 250. Entre les échelles 1/6 250 et 1/400 000 ce sont des cartes topographiques munies de courbes de niveau (difficilement lisibles à l’échelle 1/400 000) et d’un estompage.
Les cartes OpenCycleMap, ont des échelles supérieures ou égales à 1/3 125.
· La carte OpenCycleMap est munie dec ourbes de niveau pour les échelles supérieure ou égales à 1/100 000, et comporte un estompage à toutes les échelles.
· La carte OpenCycleMap Landscape est munie de courbes de niveau pour les échelles supérieures ou égales à 1/200 000 et comporte un estompage à toutes les échelles.
· La carte OpenCycleMap Transport ne comporte ni courbes de niveau ni estompage.
· La carte OpenCycleMap Outdoors est munie de courbes de niveau pour les échelles supérieures ou égales à 1/200 000 et comporte un estompage à toutes les échelles.
Les Cartes Géologiques du Bureau de Recherches Géologiques et Minières ont une échelle inférieure ou égale à 1/25 000. Elles comportent un fond de carte IGN de couleur bistre et sans estompage. Ce fond ne correspond pas nécessairement à la dernière version de la carte IGN.
Un grand nombre de légendes sont disponibles sur le blog Iphigénie : Retrouvez toutes les légendes des cartes Iphigénie en pdf.
Ces cartes utilisent la base de données géographiques OpenStreetMap.OpenStreetMap est un service collaboratif de cartographie en ligne lancé en 2004 en s’inspirant du modèle de Wikipédia. L’accès à cette base de données est gratuit et permet de constituer des cartes utilisant une sélection des informations contenues dans la base de données.
Pour les données d’altimétrie (courbes de niveaux et estompage), la plupart des cartes dérivées d’OpenStreetMap utilisent les données SRTM (Shuttle Radar Topography Mission). Cette mission a été réalisée par la NASA en 2000 pour produire un modèle numérique de terrain avec une résolution d’une seconde d’arc soit environ 25 m. Cette mission couvre le globe terrestre entre 56° de latitude sud et 60° de latitude Nord.
Comparaison avec la carte IGN
En ce qui concerne la topographie, les cartes IGN sont beaucoup plus détaillées et précises (le modèle numérique de terrain de l’IGN a un pas de 5 m et non pas de 25 m comme les données SRTM). Les images ci-dessous permettent de comparer le rendu topographique de la carte IGN au 1/25 00 (à gauche) et de la carte OpenTopoMap à la même échelle (à droite).
Pour les deux cartes, l’équidistance des courbes de niveau est la même dans cette zone montagneuse (10 m). Sur la carte IGN, le figuré des zones rocheuses est beaucoup plus détaillé. Les courbes de niveau sont beaucoup moins lisses :
- Les courbes de niveau du plateau situé à droite de la carte sont irrégulières sur la carte IGN, indiquant une zone de lapiaz qui n’apparait pas sur la carte OpenTopoMap
- Les courbes de niveau de la pente raide située à gauche indiquent une grande irrégularité sur la carte IGN alors que même pente apparaît comme régulière sur la carte OpenTopoMap.
On notera également que l’équidistance des courbes de niveau de la carte IGN est différente suivant le type de terrain : 10 m en zones montagneuses, 5 m en zones de plaines. L’équidistance des courbes de niveau est toujours de 10 m sur les cartes Open…Map. Par ailleurs, la carte IGNest la seule à donner des points cotés.
En ce qui concerne les sentiers et chemins, l’observation attentive des deux cartes monter que beaucoup de chemins et sentiers sont les mêmes sur les deux cartes, mais certains n’apparaissent que sur l’une ou l’autre carte, nous y reviendrons.
Nous allons maintenant passer en revue chacune des cartes de cette série « Open…Map ».
C’est la carte la plus détaillée de la série, en particulier en ce qui concerne les noms de lieux et les noms de chemins. Retrouvez toutes les légendes des cartes Iphigénie en pdf dont la carteOpenTopoMap.
Les trois illustrations suivantes permettent de comparer à gauche la carte IGN et à droite la carte OpenTopoMap aux échelles 1/25 000,1/12 500 et 1/6 250 (la plus grande échelle d’OpenTopoMap). Ces cartes représentent l’extrémité nord de la montagne du Semnoz, immédiatement au sud de la ville d’Annecy.
La carte IGN apparait globalement beaucoup plus riche en termes de toponymie (noms de lieux) et d’informations touristiques (en particulier l’indication des sentiers balisés). En revanche, la carte OpenTopoMap donne les noms de sentiers (en particulier aux grandes échelles) et fait apparaître certains détails plus clairement. Par exemple la clôture à l’est et au sud de la Basilique de la Visitation est à peine visible sur le plan IGN au 1/6 250 (un trait noir fin) alors qu’elle apparaît dès le 1/25 000 avecun figuré spécifique sur OpenTopoMap.
On voit également, même si c’est un peu anecdotique, le tracé d’un ancien tunnel de chemin de fer inaccessible par des pointillés en diagonale aux échelles 1/25 000 et 1/6 250.
On notera également, même si ce n’est pas visible sur ces illustrations, que la carte OpenTopoMap montre les lignes électriques de moyenne tension et de haute tension alors que seules les lignes à haute tension figurent sur la carte IGN.
On voit donc que les cartes IGN et OpenTopoMap sont complémentaires : certains détails apparaissent sur l’une des deux cartes seulement. Il est donc très intéressant de pouvoir combiner ces deux cartes grâce aux fonctions arrière-plan et avant-plan d’Iphigénie. L’illustration suivante montre la combinaison de la carte IGN en arrière-plan et de la carteOpenTopoMap en avant-plan à l’échelle 1/12 500.
Le curseur de mixage de l’arrière-plan et de l’avant-plan est à peu près au milieu (le réglage est à affiner sur chaque téléphone. L’idéal est de régler le curseur de façon à ne voir que les courbes de niveau IGN et pas celles d’OpenTopoMap, tout en voyant les tracés de chemins spécifiques à OpenTopoMap. Dans l’exemple ci-dessus on voit apparaître les noms de chemins et un chemin qui traverse la Fontaine aux Oiseaux. On remarquera que cette dernière figure sur la carte IGN mais que le chemin pour y aller figure sur la carte OpenTopoMap.
Cet exemple se situe à la Montagne des Princes, près de Seyssel, au nord-ouest de la Haute-Savoie.
La carte IGN montre la possibilité d’atteindre un point de vue situé près du lieu-dit Chez Pantet, en utilisant un itinéraire balisé empruntant en majeure partie une route non goudronnée mais «carrossable». On peut partir d’un parking fléché sur le terrain et visible sur la photo aérienne.
L’illustration suivante montre à gauche la carte OpenTopoMap et à droite la combinaison des deux cartes.
La carte OpenTopoMap montre un plus grand nombre de chemins que la carte IGN. On voit en particulier que le chemin qui passe par les Lavatières se prolonge et permet d’envisager une randonnée en boucle. La reconnaissance sur le terrain a permis de confirmer ce fait et également de montrer qu’à l’est du Champ Camin la carte OpenTopoMap est plus conforme à la réalité que la carte IGN. En revanche, la carte OpenTopoMap ne montre pas les itinéraires balisés et ne différencie pas la route et les chemins. Cet exemple montre l’intérêt d’utiliser les deux cartes et de les combiner pour trouver un itinéraire intéressant et sortant n peu des sentiersbattus.
Le tracé des routes de la carte IGN est très fiable. Il n’en n’est pas de même des chemins et sentiers en zone forestière, pour la simple raison que dans ces zones les sentiers et chemins ne sont pas visibles sur les photos aériennes qui sont la base des cartes IGN. J’ai pu constater depuis plusieurs années une amélioration de la carte IGN, due à une coopération entre l’IGN et les auteurs de cartes collaboratives. Par exemple, dans la zone du Semnoz dont l’extrémité nord est illustrée au début du sous-chapitre La carte OpenTopoMap, on peut dire en caricaturant un peu, que la carte IGN au1/25 000 était « n’importe quoi » dans la version 2012, nettement améliorée en 2017, et correcte en 2022 (tous les chemins représentés sont au bon endroit, mais certains chemins n’y sont pas). La carte OpenTopoMap comporte plus de chemins, mais certains ne sont presque plus praticables.
De façon un peu plus générale, on peut dire que la carteOpenTopoMap est en général mieux informée dans les zones les plus fréquentées. L’expérience montre que la seule façon d’être certain qu’un sentier ou chemin existe est « d’aller voir », mais on peut dire que quand IGN etOpenTopoMap indiquent la même chose (éventuellement avec de légères variantes), cela augmente a priori la probabilité de l’existence réelle du sentier ou chemin. Quand les deux cartes sont franchement différentes, il n’y a pas de règle absolue pour savoir qui a raison. J’ai montré des exemples où c’est OpenTopoMap qui a raison, mais l’inverse peut être vrai.
En pratique, prenez l’habitude d’utiliser OpenTopoMap en complément de la carte IGN. Dans certains cas, cela ne vous apportera rien de plus, mais d’en d’autres cela vous aidera à trouver des itinéraires alternatifs.
Comme son nom l’indique, cette carte est destinée aux cyclistes. En pratique, cette carte comporte les mêmes informations que la carte OpenTopoMap, à quelques exceptions près (par exemple, il n’y a pas les lignes moyenne tension), mais avec un figuré différent. Surtout, il y a des informations qui intéressent spécifiquement les cyclistes, comme le montre la légende OpenCycleMap disponible sur le blog.
Le niveau de détail varie avec l’échelle. Par exemple, au 1/100 000 on pourra voir les grands itinéraires.
Au 1/6 250 on pourra voir le détail des pistes cyclables, parkings, boutiques cyclistes, etc.
Cette carte présente essentiellement les mêmes informations que la carte OpenTopoMap mais avec un figuré différent. Par exemple l’illustration ci-dessous montre un exemple au 1/12 500, à comparer aux illustrations du sous-chapitre La Carte OpenTopoMap.
Le choix entre OpenTopoMap et Landscape est essentiellement une affaire de goût et de lisibilité. Faites des essais pour faire votre propre choix.
La carte transport est dédiée aux transports en commun. La représentation du paysage est assez sommaire (pas de courbes de niveau ni d’estompage).
Le détail des informations dépend de l’échelle de la carte :
· Au 1/25 000, on a le nom des principaux arrêts de bus
· Au 1/12 500, on a le nom de tous les arrêts et les numéros de ligne de bus.
· On peut zoomer jusqu’au 1/3 125 si on a besoin du détail des rues
Bien entendu, ces cartes ne vous donneront pas les horaires des bus et cars, mais vous aurez des plans de bien meilleure qualité que ce que fournissent généralement les compagnies de transport.
La carte Outdoors donne encore une autre présentation des mêmes données que la carte Landscape. Elle donne en plus des informations qui intéressent le randonneur :
· Sentiers balisés
· GR
· Pistes de ski alpin
· Pistes de ski de fond
Les cartes géologiques de la France sont produites par le BRGM (Bureau de Recherche Géologique et Minière). Les cartes papier sont produites à trois échelles différentes :
· Cartes au 1/50 000 : Un millier de cartes géologiques détaillées couvrant l’ensemble de la France
· Cartes au 1/250 000 : Cartes régionales, couverture partielle de la France
· Carte au 1/1 000 000 de la France Métropolitaine
Sur Iphigénie, on accède à ces différentes cartes suivant l’échelle utilisée :
· Du 1/25 000 au 1/200 000, Iphigénie affiche la carte au 1/50 000
· Au 1/400 000, Iphigénie affiche la carte au1/250 000 si elle existe, sinon, la carte au 1/1 000 000
· Aux échelles inférieures ou égales à 1/800 000, Iphigénie affiche la carte au 1/1 000 000
Le pdf des légendes de carte sur Iphigénie donne la légende de la carte géologique au 1/1 000 000 ainsi que le guide de lecture des cartes géologiques de la France.
En ce qui concerne les cartes papier au 1/50 000, chaque carte a sa propre légende, comme le montre l’image ci-dessous, située à l’intersection de quatre cartes.
Pour obtenir la légende d’une carte particulière, on peut commander la carte papier au BRGM (qui est également accompagnée d’une notice explicative). On peut également utiliser le site https://infoterre.brgm.fr/ qui permet de créer des légendes «sur mesure» (quand le site veut bien fonctionner).
Normalement, cet article très complet vous aura tout appris des cartes IGN et OpenTopoMap !
Nous espérons que vous aurez l’occasion de vous servir de toutes ces informations sur le terrain en explorant les chemins.
Azimut, boussole et rose des vents, vous saurez tout pour comprendre comment utiliser une boussole en complément d'Iphigénie.
En complément d'Iphigénie, il est parfois utile de savoir se servir d'une boussole et d'une bonne vieille carte IGN en papier. Dans cet article, Denis de Winter, vous donne toutes ses astuces pour comprendre la boussole et comment l'utiliser.
Les bons plans de Denis : ceci est un article rédigé par l’un de nos utilisateurs et formateurs phare d’Iphigénie : Denis de Winter.
Nous avions envie de vous partager ses précieux conseils, parce que, qui de mieux qu’un utilisateur chevronné pour mieux prendre en main Iphigénie ?
Alors, c’est parti pour les bons plans de Denis.
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Dès qu’il s’agit d’une randonnée à la journée, je recommande fortement d’avoir dans son sac la carte IGN au 1/25 000 et une boussole.
En effet :
- La carte IGN vous donne une vue d’ensemble de la région. Utile pour repérer les sommets, villages, accès.
- Votre précieux smartphone peut devenir inopérant : il peut tomber en panne (en particulier de batterie), vous pouvez le faire tomber et le perdre ou le casser, il peut avoir un coup de froid (il m’est arrivé, par une température de-10°, que mon téléphone se fige en écran bleu, et ne se réveille qu’au bistrot après la randonnée).
- Dans certaines situations, votre GPS peut ne plus se repérer correctement. Par exemple dans une gorge ou un canyon profond, au pied d’une haute falaise ou dans une forêt dense (cela m’est arrivé dans le Jura dans une forêt de grands sapins relativement serrés) : on peut voir la trace commencer à zigzaguer, traverser une rivière, etc. C’est d’ailleurs pour cette raison que, même si vous n’avez pas l’intention de garder la trace, je vous conseille de toujours être en mode enregistrement quand vous randonnez : c’est beaucoup plus facile pour vous repérer et vous pouvez voir tout de suite si votre GPS divague.
- Si vous avez une carte et une boussole, vous pourrez donc ne pas être complètement dépourvu si votre smartphone vous lâche. Même si vous n’êtes pas un spécialiste de la boussole, vous pourrez au moins orienter votre carte correctement.
Toutes ces raisons sont excellentes, quelle que soit l’application que vous utilisez.
Avec Iphigénie, vous avez une cerise sur le gâteau : Iphigénie possède des fonctionnalités permettant l’usage coordonné du smartphone et de la boussole.
Ces fonctionnalités permettre de connaître l’azimut à suivre pour atteindre un point repéré sur la carte.
L’azimut d’une direction est l’angle que fait cette direction avec le nord.
La rose des vents donne les valeurs de l’azimut pour les directions remarquables (points cardinaux et directions intermédiaires)
Une boussole est un instrument qui permet de repérer le nord magnétique. Il existe différents types de boussoles ou de compas.
Une boussole de randonnée, disponible pour une trentaine d’euros dans votre magasin de sports favori, est spécialement conçue pour mesurer des azimuts. Cet instrument est léger (40 grammes), robuste et est équipé d’un cordon que l’on peut passer autour du cou.
Elle se compose :
- D’une plaque support en plastique transparent, équipée d’une flèche de visée ;
- Une bague mobile est graduée de 0 à 360°. Une flèche repère, la « maison du nord », est solidaire de cette bague et pivote donc avec elle ;
- Une aiguille aimantée indique la direction du nord magnétique.
Sans faire un cours complet d’utilisation de la boussole, nous allons voir comment orienter la boussole suivant un azimut donné.
Dans cet exemple, je cherche à orienter ma boussole suivant l’azimut 120°.
Cette opération se fait en deux temps :
La flèche de ma boussole indique maintenant l’azimut 120°
Iphigénie permet de connaître facilement l’azimut à suivre pour aller où on veut.
Iphigénie propose deux outils pour cela : les repères et les points navigables. La solution la plus souple et la plus universelle est l’utilisation des repères et nous allons donc commencer par cet outil.
Iphigénie propose trois sortes de repères :
Quand un repère est affiché à l’écran, une tape sur le repère affiche un trait pointillé bleu et une bulle d’information. Le trait pointillé bleu relie le curseur de position et le repère.
La bulle d’information nous donne plusieurs informations sur le repère. Elle est différente suivant qu’on est en version Android ou IOS, mais dans les deux cas cette bulle nous donne l’azimut entre le curseur (là où je me situe) et le repère (là où je veux aller). Dans les deux exemples ci-dessous, l’azimut est cerclé de rouge :
Nous pouvons donc maintenant utiliser conjointement Iphigénie et une boussole.
1. Je place un repère là où je veux aller
2. Je regarde l’azimut à suivre sur l’info-bulle du repère
3. Je tourne la bague de ma boussole pour mettre la valeur de l’azimut en face de la flèche de visée de la boussole
4. Je peux maintenant remettre mon téléphone dans ma poche
5. J’oriente ma boussole pour que l’aiguille aimantée soit dans la maison du nord
6. Pour rejoindre le repère, je suis la flèche devisée de la boussole.
Les puristes pourront objecter que la boussole donne l’azimut par rapport au nord magnétique alors qu’Iphigénie donne l’azimut par rapport au nord géographique. En France métropolitaine, il n’y a pas plus de 3 degrés d’écart entre les deux et on peut donc tranquillement négliger cet écart pour les besoins de la randonnée.
Nous allons voir concrètement quelques exemples. Dans tousles cas, je vous recommande d’enregistrer votre trace même si vous n’avez pas l’intention de la conserver. C’est un bon moyen de vérifier le bon fonctionnement du GPS.
Dans le cas d’un carrefour en étoile avec de nombreux chemins, on a vite fait de ne pas partir exactement dans la bonne direction.
Bien sûr après avoir parcouru quelques centaines de mètres, on pourra vérifier que l’on est sur le bon chemin et corriger le cas échéant en revenant sur ses pas. Ce n’est pas très élégant, cela perd du temps et si vous chercher à impressionner vos compagnons de randonnée avec votre sens de l’orientation, ce n’est pas génial.
En plaçant un repère sur le chemin que l’on doit prendre, on a tout de suite l’azimut à suivre et on peut donc partir sans hésiter dans la bonne direction, c’est beaucoup plus classe !
On peut chercher à atteindre un point remarquable (par exemple un sommet d’où on espère avoir une belle vue) à travers une forêt assez touffue, avec un terrain très irrégulier comportant des trous, des mini-barres rocheuses et pas du tout de sentier. En bref, c’est un terrain où on a besoin de faire attention où on met les pieds, éventuellement de s’aider de ses mains et où il est difficile de marcher droit. Pas du tout recommandé de marcher avec son smartphone à la main !
La meilleure solution dans ce cas est de placer un repère au point que l’on cherche à atteindre et de noter l’azimut du point à atteindre. Ensuite, on utilise la boussole pour s’orienter suivant l’azimut du point. Pour faciliter la progression, on peut repérer un arbre ou un rocher dans la bonne direction. On remet son smartphone dans sa poche et on garde sa boussole accrochée autour du cou. On peut la lâcher si on a besoin de ses mains et la reprendre dès qu’on en a besoin.
Comme le terrain est difficile, on peut être amené à quitter la bonne direction pour contourner un obstacle ou profiter d’une trace plus facile à parcourir. De temps à autre, on s’arrête pour consulter son smartphone et corriger l’azimut si on a dévié.
Si on n’a pas de boussole, on peut aussi atteindre le point, mais l’expérience montre que dans ce cas on a une trajectoire très peu rectiligne et qu’on y passe beaucoup plus de temps.
Autre utilisation possible : votre carte (IGN classique, IGN plan V2 ou OpenTopoMap) vous indique un sentier que vous voulez suivre. C’est un très joli sentier mais il croise d’autres sentiers semblables mais non cartographiés. Il peut aussi arriver que le sentier disparaisse localement sous la végétation. Si vous n’avez que votre GPS, vous finirez bien par arriver à suivre le sentier, mais au prix d’allers et de retours chaque fois que vous n’aurez pas pris la bonne direction.
Si vous avez une boussole et vous trouvez à un endroit où le chemin à suivre n’est pas évident, arrêtez-vous pour faire le point et placez un repère un peu plus loin sur le tracé du sentier à suivre. Notez l’azimut, rangez votre smartphone et utilisez votre boussole comme précédemment.
Cette technique peut également être utilisée quand la neige cache complètement le chemin.
Quelques conseils pratiques pour cet exercice :
- Utilisez de préférence les échelles 1/12500 ou 1/6250. Si on utilise une échelle plus grande (1/3250 par exemple), on risque d’être perturbé par l’aspect« erratique » de la trace.
- Ne cherchez pas à mettre d’avance plusieurs repères sur le sentier, surtout s’ils sont rapprochés : vous risquez de vous « mélanger les pinceaux »entre les repères. Il est préférable d’avoir un seul repère que l’on déplace au fur et à mesure de la progression.
- N’oubliez pas que l’imprécision de la trace peut atteindre plusieurs mètres, surtout en forêt. Même si votre trace n’est pas « pile » sur le tracé du sentier sur la carte, si votre trace est parallèle à quelques mètres du tracé il y a de bonnes chances que vous soyez sur le bon sentier.
- Ouvrez les yeux : le sentier est peut-être à quelques mètres à gauche ou à droite.
- Il peut aussi arriver que la carte IGN soit inexacte, surtout en forêt. Si vous voyez que le sentier réel ne suit pas la carte, adaptez-vous et explorez le chemin réel. L’enregistrement de la trace vous permettra de revenir.
Cette situation est évidemment une excellente occasion de combiner smartphone et boussole. Quand on est dans un « jour blanc » avec aucun point de repère, on a facilement tendance à tourner en rond, surtout si on est dans une plaine ou sur un plateau sans pente marquée.
Dans ce cas vous pourrez avoir besoin de marcher la boussole à la main. Comme elle est suspendue à votre cou, vous pouvez la lâcher sans problème si nécessaire.
Jusqu’ici, nous avons vu l’utilisation de la boussole avec des repères. C’est une solution très souple et qui peut être mise en œuvre sur le terrain en fonction des circonstances.
Il existe une autre possibilité de combiner Iphigénie et boussole, en utilisant des points navigables.
(Voir aussi manuels et tutos sur notre site ou notre chaine Youtube.
Les points navigables apparaissent sur l’écran sous forme d’une balise triangulaire rouge.
Ils peuvent être ajoutés à une trace existante (trace dessinée ou trace enregistrée) en tapant l’icône Navigable de l’éditeur de trace.
On fait ainsi apparaître / disparaître un point navigable au point d’édition de la trace matérialisé par un caillou rouge. On peut aussi créer une route, qui est une trace dont tous les points sont navigables.
La figure ci-dessous montre cette trace en train d’être suivie (elle passe en couleur violette), tout en enregistrant une nouvelle trace (en rouge).
Un tireté vert relie le curseur de position au prochain point navigable.
C’est bien joli tout ça mais on a en plus la possibilité de connaitre l’azimut à suivre pour aller au prochain point navigable.
Dans le menu Traces taper l’icône Données et sélectionner SUIVI
Dans le bas de l’écran les données de suivi s’affichent :
Le premier chiffre à gauche indique la distance parcourue, le deuxième chiffre à gauche indique l’écart entre le curseur et la trace que l’on suit (dans l’exemple, on est à 7 m à droite de la trace suivie). Une tape sur ce chiffre fait apparaître l’azimut du prochain point navigable (301° dans l’exemple).
Quand on passe un point navigable, l’azimut se cale automatiquement sur le point navigable suivant.
Ces quelques exemples montrent l’utilité de combiner Iphigénie et une boussole. Mais pourquoi donc s’encombrer d’une boussole plutôt qu’utiliser une application boussole pour le smartphone ?
Vous pouvez effectivement tester de cette façon une des techniques indiquées dans ce blog mais…
- Si vous le faites, vous allez peut-être consommer la batterie de votre téléphone à grande vitesse ;
- Avec un peu d’habitude, l’utilisation d’une boussole de randonnée est plus pratique ;
- Si votre smartphone devient inopérant, la boussole classique et la carte ne vous laisseront pas démunis en pleine nature.
Voilà, nous esperons que cet article vous aura aider à comprendre comment utiliser une boussole en complément d'Iphigénie !
Iphigénie, l'app Carto pour la Rando
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