Saviez-vous qu’Iphigénie propose, outre les calques et les fonds de cartes, des calques de cadastre ? Mais qu’est-ce que le cadastre ? Comment le retrouver dans l’app ? On vous dit tout dans cet article.
Qu’est-ce que le cadastre ?
Le cadastre est un document administratif qui recense et identifie les propriétés foncières (immeuble, maison, terrain, etc.) d’une commune. Il permet par exemple de calculer les impôts locaux dont vous êtes redevable (taxe foncière et taxe d’habitation). La vocation de ce document est avant tout fiscale et non juridique : le cadastre ne constitue pas un titre de propriété.
Il regroupe deux types d’informations :
le plan cadastral
Le plan cadastral est une représentation graphique d’une commune qui dresse l’inventaire de ses propriétés foncières ainsi que l’emprise au sol des bâtiments qui les occupent.
la matrice cadastrale
La matrice cadastrale est un document écrit constitué de relevés de propriétés indiquant le nom du propriétaire de chaque terrain ou immeubles bâtis répertorié au sein du plan cadastral.
Les cadastres dans Iphigénie
Iphigénie est un véritable outil cartographique. À ce titre, notre application mobile propose des fonds de cartes, des calques, mais aussi des fonctionnalités spécifiques telles que les calques Cadastres et Cadastre vectoriel et les outils associés.
Elle donne donc accès à deux représentations du cadastre sous forme de calques pour le territoire Français :
le calque « cadastre » : limite des parcelles cadastrales issues de plans scannés et de plans numériques, de 2013 à 2018 ;
le calque « cadastre vectoriel » : représentation du plan cadastral vectorisé de la DGFIP. Donnée mise à jour tous les trimestres ;
À savoir :
Cette donnée n’a pas fait l’objet de corrections géométriques. Un décalage par rapport à d’autres données du Géoportail (photographies aériennes en particulier) peut apparaître.
Certaines communes peuvent ne pas être encore couvertes par le PCI vecteur. Pour ces communes, vous pouvez consulter le calque « Cadastre ».
S’agissant de calques, ces deux cadastres sont accessibles depuis toutes nos applications si vous avez l’abonnement Iphigénie Carto.
Ils pourront être superposés à différents fonds de cartes (Satellite, Scan 25…).
La configuration du cadastre se fait uniquement au niveau de l’avant plan.
Comme les fonds de cartes, les calques du cadastre peuvent être téléchargés dans votre appareil pour y avoir accès en mode hors-ligne une fois sur le terrain.
Les fonctionnalités proposées autour du cadastre
Recherche de Parcelle
L’outil « Recherche » d’Iphigénie permet de retrouver une parcelle si vous connaissez son code. Le code d’une parcelle est un identifiant composé de 14 Caractères :
– code de la commune sur 5 caractères ;
– préfixe de la section sur 3 caractères ;
– code de la section sur 2 caractères ;
– numéro de la parcelle cadastrale sur 4 caractères.
Exemple pilier nord de la tour Eiffel – 75056 107 CR 0003
Voir le tuto : Comment Comprendre l’outil Recherche sur Iphigénie ?
Le géocodage inverse consiste à attribuer un certain nombre d’informations comme (un toponyme, une adresse, un code de cadastre) à des coordonnées géographiques.
Dans Iphigénie cette fonctionnalité est accessible depuis la fiche détail d’un repère.
Elle permet d’obtenir différentes informations sur la position de votre repère :
– le lieu-dit le plus proche ;
– l’adresse postale ;
– code cadastral lorsqu’il est disponible ;
Calcul de superficie
Si vous souhaitez connaître, la superficie d’une parcelle, d’une zone déterminée, grâce à son outil trace, Iphigénie permet d’obtenir facilement cette information.
Il suffit en effet de créer une trace autour de la parcelle, de la zone en question, pour obtenir sa superficie. Une fois créée, l’information se trouve dans la fiche détail de cette trace.
Nota : la donnée indiquée est la surface comprise dans votre trace, ce n’est pas la surface exacte de la parcelle.
Comment configurer le cadastre dans son application Iphigénie ?
N’hésitez pas à aller faire un tour sur le manuel pour bien comprendre comment configurer le cadastre dans votre app :
Savoir lire une carte IGN, c’est la base si vous envisagez de randonner. En déchiffrant toutes les informations qui s’y trouvent, vous serez capable d’éviter les obstacles, d’anticiper une difficulté ou encore de vous repérer pour ne pas vous perdre ou pour retrouver rapidement votre chemin.
Bien choisir sa carte
D’abord, il faut choisir la carte qui sera adaptée à vos besoins. IGN en édite de différentes échelles et chaque échelle convient à un usage.
Les cartes routières
Les cartes routières sont à petite échelle, c’est-à-dire qu’elles sont peu détaillées. Elles conviennent aux trajets en voiture (ça marche aussi pour la moto 😉). Il y en a trois types :
Les cartes nationales au 1 : 1 000 000 (1 cm sur la carte équivaut à 10 km sur le terrain).
Les cartes régionales au 1 : 250 000 (1 cm = 2,5 km sur le terrain).
Les cartes départementales au 1 : 150 000 (1 cm = 1,5 km).
Lire une carte IGN de ce type est relativement simple puisque l’on regardera majoritairement les axes routiers et les villes et villages.
Les cartes pour le tourisme et les activités outdoor
Ensuite, il y a les cartes avec une échelle plus grande qui sont donc plus précises. Elles conviennent pour découvrir un territoire, l’explorer et faire des activités outdoor. Vous trouverez dans cette catégorie :
Les cartes Top 200 au 1 : 200 000 (1 cm = 2 km). Elles conviennent bien pour un voyage à vélo. Elles détaillent le relief, indiquent les points d’intérêts et les chemins de Grande Randonnée.
Les cartes Top 100 au 1 : 100 000 (1 cm = 1 km). Elles sont parfaites pour le tourisme (à pied ou en voiture) et le vélo quand on veut connaitre les sites patrimoniaux, les points de vue et les itinéraires de randonnée.
Les cartes Top 75 au 1 : 75 000 (1 cm = 750 m). Conçues pour les activités outdoor, elles fournissent de nombreux détails comme les itinéraires de randonnée, les gites d’étapes et refuges, les sites d’escalade, les sites de vol libre, etc.
Les cartes Top 25 et Série Bleue au 1 : 25 000 (1 cm = 250 m). Bien connues des randonneurs, ces cartes sont idéales pour arpenter un territoire puisqu’elles livrent encore plus d’informations que les précédentes : sentiers, rivières, sources, grottes, habitations, campings, bases nautiques, zones remarquables, etc.
Sur une appli comme Iphigénie, vous pouvez lire une carte IGN numérique en zoomant et dézoomant. Ainsi, vous naviguez instantanément entre plusieurs échelles. C’est très utile pour se repérer rapidement et visualiser le chemin qu’il reste à parcourir.
Savoir lire le relief : courbes de niveau
Avant de partir marcher en zones montagneuses, c’est important d’avoir visualisé sur la carte les courbes de relief. Ça vous permettra de connaitre le niveau de difficulté de l’itinéraire que vous avez envisagé.
Les traits orange sur les cartes IGN correspondent aux courbes de niveau. Si vous suivez la ligne, vous aurez tous les endroits qui se situent à la même altitude. Vous pouvez aussi les trouver en bleu dans les zones de glaciers ou de névés et en gris dans les zones rocheuses.
En plaine, la distance réelle entre deux lignes qui se suivent est de 5 mètres. Alors qu’en zone montagnarde, elle est généralement de 10 mètres, mais pas toujours, donc il vaut mieux vérifier sur la légende afin d’être sûr de lire une carte IGN correctement.
Tous les cinq traits, vous trouverez la courbe « maîtresse » (le trait est plus épais). L’altitude est inscrite sur cette ligne et elle se lit dans le sens du sommet. Pratique pour savoir dans quel sens ça monte !
Connaitre le dénivelé
Vous pouvez connaitre le dénivelé total de votre randonnée en calculant la différence entre l’altitude indiquée par la ligne de niveau de votre point de départ et le point coté. Ce point est le nombre en noir indiquant l’altitude d’un sommet ou autre point de relief (col, volcan, etc.).
Et pour vous faire une idée du pourcentage de la pente sur un passage, observez les courbes de niveau. Plus elles sont éloignées les unes des autres, moins la pente sera faible. Inversement, si les courbes sont très serrées, alors le dénivelé sera important.
Lire une carte IGN pour repérer le type de relief
Une courbe de niveau en cercle représente soit un sommet, soit une cuvette.
Pour les différencier, c’est simple : s’il y a une flèche, c’est un creux, s’il y a un point au centre, c’est une proéminence.
Sur certaines cartes, vous pouvez voir un ombrage apparaitre à certains endroits. Appelé ombré ou estompage, il permet de mieux se rendre compte du relief. Plus l’ombre est intense, plus la pente est raide.
Bien comprendre les couleurs et symboles
Assez logiquement, la couleur bleue représente l’eau : rivière, lac, étang, etc. Mais voici quelques infos plus précises :
rond bleu : sources
bleu foncé : activités nautiques et de ski
zones vertes : bois ou forêt
forêts de feuillus : ronds verts
forêts de conifères : triangles verts
étendues blanches en zone de plaine : champs
étendues blanches en zone de montagne : alpages
les glaciers sont aussi en blanc
rose : informations touristiques comme musée, itinéraire de randonnée, camping
Les refuges sont représentés par une icône de maison en rose. S’il est tout coloré avec une porte laissée blanche, alors il s’agit d’un refuge gardé. S’il y a juste le contour avec une porte, le refuge n’est pas gardé et si l’icône n’a pas de porte, alors c’est un simple abri.
Bien distinguer les différentes routes, chemins et sentiers
Lire une carte IGN pour partir en randonnée, c’est avant tout savoir distinguer les différents types de chemins.
Les pistes et autres routes non revêtues (c’est-à-dire pas forcément très entretenues) sont représentées par une double ligne de tirets. Elles peuvent être empruntées avec un véhicule. Mais regardez bien d’abord sur la carte si vous voyez une barrière. Si c’est le cas, vous ne pourrez pas vous y engager.
Les chemins larges sont ce qu’on appelle les chemins noirs, car ils sont symbolisés par un trait noir continu. Seuls les 4x4 peuvent les prendre.
Les tirets noirs désignent des sentiers et chemins étroits. On ne peut les emprunter qu’à pied.
Une ligne rose épaisse est un sentier de grande randonnée ou un GR de pays. Vous verrez indiqué dessus GR ou GRP. Dans le cas contraire, il s’agira plutôt d’une voie verte.
Une ligne rose plus mince est un sentier de petite randonnée (PR).
Une ligne rose en tiret désigne un sentier qui n’est pas toujours bien balisé.
Une ligne rose en pointillé, c’est un sentier pas forcément balisé avec en plus un ou plusieurs passages délicats.
Quant aux lignes bleues discontinues, elles désignent un itinéraire de ski de randonnée.
Lire une carte IGN dans l’app Iphigénie
Dans l’application Iphigénie, vous trouverez, entre autres, les cartes IGN France, IGN Belgique et IGN Espagne.
Vous pouvez charger les cartes du territoire français à grande échelle et avoir aussi accès aux cartes topographiques, de tourisme, administratives, routières, ainsi qu’aux vues satellitaires ou aériennes.
Sur Iphigénie, vous pouvez visualiser un ou deux fonds de carte en simultané (avec un avant et un arrière-plan). En jouant sur leur transparence, vous naviguerez entre les différentes vues et avoir un maximum d’infos en un minimum de manip.
En plus des fonds de cartes, l’appli vous permettra aussi de charger des claques. Un calque qui est très utile pour les randonneurs et les skieurs, c’est celui des pentes à + 30°. Grâce à lui, vous identifierez facilement les zones à risque d’avalanches et pourrez choisir de modifier votre itinéraire si vous estimez que le danger ou la difficulté sont trop grands.
Pour terminer, voici une dernière astuce pour lire une carte IGN dans Iphigénie (mais il y en a plein d’autres !). Si vous tapez trois fois sur votre écran, la carte s’oriente automatiquement et se positionne par rapport à votre sens de marche. C’est très pratique pour identifier les sommets et mieux se repérer lorsque l’on est en mouvement.
Après la lecture de cet article, on espère que vous avez désormais toutes les bases utiles pour mieux interpréter une carte IGN.
Bon voyage ou bonne randonnée et à bientôt pour d’autres infos !
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Nos 5 conseils pour se protéger du soleil en randonnée
Le soleil est bien sûr un allié lorsqu’il s’agit de se motiver pour partir randonner. Le beau temps avec l’astre du jour au firmament sur un ciel bleu est toujours plus encourageant ! Pourtant, marcher sous le soleil présente bien des dangers et des inconvénients. Voici 5 conseils pour mieux se préserver en randonnée lors des journées les plus chaudes et ensoleillées.
Le soleil, ami-ennemi du randonneur
Les beaux jours pointent à l’horizon et après les problématiques spécifiques à l’hiver, que nous avons abordé dans ce blog, voir par exemple nos 8 astuces pour bien se protéger du froid en randonnée, c’est bien ceux liés à la randonnée par temps chaud qui vont bientôt revenir se poser !
S’il est agréable de s’élancer sous un beau soleil, les journées chaudes sont souvent les plus difficiles pour la pratique de la randonnée, mais aussi du trail ou du vélo. La chaleur peut être désagréable, inconfortable voire même vous mettre en danger lors de vos sorties et c’est un facteur à ne surtout pas négliger en termes de stratégie vestimentaire et d’hydratation notamment.
En effet, si lutter contre le froid est relativement facile (il suffit de bien se couvrir !) résister à la chaleur pose bien plus de problèmes, car aucun vêtement ni aucune stratégie d’adaptation ne peuvent totalement garantir une parfaite adaptation aux températures élevées.
Voyons néanmoins 5 conseils pour mieux résister à la chaleur et se protéger du soleil.
1- Gérer et adapter son effort avec la chaleur
La chaleur présente plusieurs risques qui sont accrus par l’activité physique. Le coup de chaud, l’insolation est bien sûr un risque majeur lorsque l’on pratique une activité physique, telle que la randonnée. Il faut donc être particulièrement prudent et bien mesurer son effort lorsque le soleil tape.
Il faut, à l’instar de ce que l’on fait pour l’altitude, adapter ses étapes et son effort en fonction de la chaleur. Ainsi, s’il fait très chaud, on devra peut-être reconsidérer la longueur de la randonnée prévue. Il faudra aussi s’accorder davantage de pauses, prévoir sans doute un temps de marche plus important.
2- Bien s’hydrater en marchant
Lorsqu’il fait chaud, il convient de veiller encore davantage aux apports en eau. L’hydratation à l’effort est cruciale et l’eau doit être le premier souci du randonneur. Il faut toujours en apporter suffisamment et se renseigner sur les ressources sur votre parcours.
Avec l’effort, les besoins en eau sont élevés. Au moins 2 à 2,5 litres d’eau par jour de randonnée, mais beaucoup plus si la température est élevée. L’intensité et la chaleur vous dictent certes vos besoins, mais il ne faut pas attendre d’avoir soif pour boire : c’est signe que vous êtes déjà déshydraté.
La déshydratation freinera nettement votre effort et présente de nombreux risques pour la santé. Buvez régulièrement, en vous accordant une pause pour bien prendre le temps de boire une quantité suffisante (l’équivalent d’un verre par heure au minimum).
En randonnée, on a le temps de boire ! L’eau est suffisante pour le randonneur (vous pouvez la compléter de sirops si vous préférez, sans excès de sucre). Pour s’assurer que vous êtes correctement hydraté, c’est simple : vous devez uriner et vos urines doivent être claires et sans forte odeur.
Surtout, lors d’une randonnée itinérante, si vous terminez une étape déshydraté, veillez à bien compenser ces pertes le soir et le matin suivant et n’enchaînez pas les journées dans cet état. La déshydratation répétée peut avoir de graves conséquences, n’hésitez pas à en parler à un professionnel de santé si besoin.
3. Protéger votre peau et vos yeux des rayons du soleil
Le soleil présente aussi un autre danger, plus insidieux, mais tout aussi dangereux : le rayonnement des UV nocifs. Une exposition excessive au soleil peut causer des coups de soleil, des brûlures cutanées, une pigmentation inégale, le vieillissement prématuré de la peau et augmenter le risque de cancers cutanés.
Pour protéger sa peau, il est crucial d’utiliser une crème solaire avec un indice de protection FPS adéquat (au moins 30), qui correspond au type de peau et au niveau d’exposition au soleil. Il est important de se protéger également contre les rayons UVA et UVB, qui sont responsables de la plupart des cancers de la peau, notamment le mélanome. Il existe des crèmes solaires adaptées au sport. N’oubliez pas d’en mettre même en hiver sur les massifs.
Il favorise aussi les cancers et les cataractes précoces et autres problèmes oculaires. Il convient de ne pas négliger les effets néfastes des rayons UV sur la rétine, qui peuvent causer des lésions irréversibles. Il faut donc absolument se protéger du soleil quand on marche. Lunettes de soleil et casquette ou chapeau sont des outils indispensables. Enfin, si on a une peau très sensible, pantalons et manches longues sont recommandés dans les zones où le soleil est très vigoureux !
Enfin, il est important de prendre soin de sa peau après l’exposition au soleil en utilisant des produits après-soleil pour hydrater et apaiser la peau. Il est également important de boire suffisamment d’eau pour éviter la déshydratation et de manger une alimentation saine et équilibrée, qui peut aider à renforcer la peau et à prévenir les dommages des radicaux libres causés par le soleil.
4. Portez des vêtements et des chaussures adaptées pendant la rando
À l’instar du froid, la chaleur exige des vêtements spécifiques. Il faudra en effet se couvrir (notamment pour protéger les zones les plus fragiles des rayons du soleil) tout en favorisant les échanges thermiques et l’évacuation de la chaleur. Ils devront être légers, respirants et dans des matières adaptées (qu’elles soient synthétiques ou naturelles – on trouve maintenant des vêtements comportant de la laine mérinos très fins et agréables à porter dans la chaleur).
Il est recommandé de porter des vêtements de couleur claire pour éviter d’attirer la chaleur et protéger sa peau des rayons. On préfèrera des coupes amples, qui amélioreront la circulation d’air et les échanges thermiques. Les manches courtes et les shorts sont bien sûr conseillés, pourvu que votre peau soit à cet endroit assez habituée au soleil ou protégée par une crème solaire adaptée (voir plus haut). Les chaussures devront également être adaptées aux fortes chaleurs, car porter des chaussures qui tiennent trop chaud pourra être inconfortable : échauffements, ampoules, seront favorisés.
Il faut donc privilégier les modèles aérés, aux mesh respirants (les membranes imperméables peuvent être désagréables par forte chaleur), voire même sur certains terrains, des sandales adaptées à la randonnée. N’hésitez pas à lire notre article : Chaussures de rando : 8 caractéristiques à connaître pour faire le bon choix.
5. Se mouiller régulièrement lors de l'effort
Enfin, on veillera à se mouiller régulièrement pour aider à abaisser la température corporelle pendant l’effort. L’eau fraîche, ou froide, est bien sûr plus efficace. En montagne, on ne se privera pas de s’asperger aux torrents, de mouiller les couvre-chefs. Les fontaines, voire les cours d’eau, sont tout à fait indiqués également.
Certains vêtements spécialement conçus pour retenir l’eau et apporter de la fraîcheur (grâce à des microcristaux) peuvent aussi être intéressants. Les couvre-chefs en coton (qui ne sèchent pas vite) sont souvent plus efficaces de ce point de vue que ceux, très aérés et en fibres synthétiques, conçus pour sécher très vite.
En résumé, marcher sous le soleil est bon pour la santé et les bienfaits du soleil ne sont plus à démontrer, mais il est important de prendre des précautions pour éviter les méfaits du soleil et préserver sa santé et celle de sa peau. La chaleur est le pire ennemi du randonneur ! En suivant ces quelques règles simples de protection solaire, il est possible de profiter des bienfaits du soleil tout en réduisant les risques d’une exposition excessive aux rayonnements nocifs du soleil.
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Vous rêvez de dormir en pleine nature ? Vous avez envie de partir en randonnée itinérante et de dormir au bord des chemins ? Parfait ! Cet article va vous donner tous les conseils indispensables pour bien préparer votre bivouac et profiter ainsi de cette belle aventure en plein air !
Mais d'abord... Qu’est-ce qu’un bivouac ?
Le bivouac est une pratique de pleine nature qui ouvre un champ des possibles infinis et permet une réelle connexion avec la nature. Que vous soyez randonneur, campeur, trekkeur ou simplement un amoureux de la nature, le bivouac est une façon unique de s'immerger dans l'environnement naturel !
En effet, le principe du bivouac est de passer la nuit à la belle étoile ou sous une tente improvisée lors d’une randonnée ou un trek de plusieurs jours. Ils peuvent également être organisés pour une seule nuit en permettant aux randonneurs de camper dans des endroits magiques où les campings ne fournissent pas d'emplacement (en respectant les interdictions bien sûr, on le verra plus loin !).
Bivouac ou camping sauvage ?
Il existe plusieurs types de bivouac. Le bivouac est une pratique légère et mobile qui implique une nuit passée sous une tente fine ou à la belle étoile, du coucher au lever du soleil.
Le camping sauvage lui, est la pratique de camper n'importe où dans la nature, sans avoir réservé un endroit précis.
Bien que les deux pratiques soient souvent confondues, elles sont distinctes. Le bivouac est idéal pour les randonneurs, tandis que le camping sauvage convient davantage aux voyageurs motorisés.
Le bivouac en montagne, par ailleurs, est une expérience unique qui nécessite une préparation plus complexe, car les conditions climatiques peuvent être extrêmes. Les randonneurs doivent apporter un sac de couchage, un tapis de sol et un réchaud pour se protéger du froid et préparer des repas chauds.
Si le plaisir de se réveiller au saut de la tente dans un environnement splendide et préservé est réel, il faut se prémunir des mauvaises surprises : nous soulignons ici l’importance de la réglementation et du choix d’un lieu adéquat, complétée par un équipement adapté pour bien vivre cette expérience unique !
Comment respecter la réglementation (parfois compliquée) ?
Le bivouac et le camping sauvage en pleine nature nécessitent une préparation minutieuse pour éviter les mauvaises surprises. Pour profiter de cette expérience en toute sécurité. Il est très important de respecter certaines zones interdites et d'être discret pour éviter de perturber la faune et la flore locales.
Avant de partir, il est essentiel de se renseigner sur la réglementation en vigueur pour éviter les ennuis. En France, la réglementation est complexe et chaque entité géographique possède ses propres règles.
En général, le camping sauvage est autorisé en dehors des routes et voies publiques, avec l’accord du propriétaire. Toutefois, il est interdit sur les rivages de la mer, à proximité des monuments historiques, dans les parcs et jardins, ainsi qu’à moins de 200 mètres des points d’eau captés pour la consommation.
Le bivouac est également soumis à des règles spécifiques dans chaque parc naturel régional ou national.
Enfin, certains arrêtés préfectoraux ou municipaux peuvent modifier les règles sur certaines zones pour des durées limitées ou non ! Il est donc crucial de se renseigner sur les restrictions en vigueur avant de partir, pour éviter d’être réveillé par la gendarmerie en pleine nuit et de devoir vous acquitter d’une amende qui gâcherait beaucoup le plaisir (sans compter que vous devriez quitter les lieux).
Où se renseigner pour dénicher les bonnes infos ?
Il peut être difficile de trouver les informations sur la réglementation en vigueur pour chaque lieu. Il est conseillé de contacter l’office de tourisme local, le parc naturel régional ou national concerné, ou encore la mairie pour obtenir des informations précises.
En suivant ces conseils, vous pourrez profiter pleinement de votre expérience en pleine nature en toute sécurité !
Les parcs nationaux ou réserves naturelles sont des endroits populaires pour les randonneurs et campeurs.
Cependant, ils ont des limites précises et des règles strictes pour préserver l'éco-système. Il est important de se renseigner directement auprès d’eux, sur les règles et de respecter les interdictions pour ne pas perturber l'environnement naturel.
Une fois vous être assuré d’être dans les clous de la réglementation, veillez à trouver le bon spot : installez-vous près d’une source ou au moins d’un cours d’eau claire (vous pourrez filtrer, traiter ou chauffer pour la consommation), sur un terrain plat et sans trop d’aspérités où vous pourrez planter vos sardines sans trop de difficulté.
Les bivouacs près d'un lac ou d'une rivière sont idéaux pour bénéficier d'une source naturelle d'eau, mais il faut être sûr de pouvoir accéder à cette eau sans perturber l'environnement. Les heures de marche doivent être prises en compte pour choisir l'emplacement du bivouac et le temps nécessaire pour monter la tente ou installer un abri temporaire.
Bien sûr, recherchez le calme, la discrétion et si en prime le lieu offre une belle vue pour mieux profiter du coucher et du lever du soleil, alors n’hésitez plus.
Comment bien s’équiper lors d’un bivouac ?
L’art du bivouac nécessite logistique et bon sens. L’équipement reste primordial : une tente légère, mais protectrice est un minimum confortable est un investissement incontournable. La qualité du sac de couchage est primordiale : il doit être adapté au climat tout en restant léger et compactable.
En cas de bivouac hivernal, il est recommandé d'apporter une couverture de survie pour éviter la condensation. Pour planter sa tente, le choix de l'emplacement est crucial. Il doit être discret, suffisamment plat et loin des points d'eau pour éviter les inondations en cas de pluie.
À moins de se contenter d’un repas froid, le réchaud est indispensable. On vous conseille d’investir dans un modèle à gaz performant, c’est plus efficace.
Pour dormir confortablement, un tapis de sol - ou mieux, un matelas autogonflant - est plus qu’appréciable. Votre dos vous remerciera au réveil.
Les sacs-à-dos doivent également contenir tous les équipements de camping nécessaires, tels que des piquets pour planter la tente et une bâche pour se protéger de la pluie. Lisez notre article sur le sac parfait pour une grande randonnée.
Enfin, vêtements chauds, sous-vêtements thermiques et rechanges secs sont incontournables, même en été.
N’oubliez pas non plus d’emporter avec vous l’app cartographique Iphigénie pour bien vous repérer en chemin.
Tout l’art de bien s’équiper tient dans l’équilibre à trouver entre confort et légèreté, surtout si vous campez lors d’un trek itinérant. En effet, même s’il est largement plus agréable de marcher avec un sac léger, vous serez fort dépourvus si vous passez des nuits trop inconfortables, par manque d’équipements.
En résumé, le bivouac est une expérience passionnante et enrichissante pour les amateurs de plein-air. Que ce soit en camping sauvage ou en camping organisé, cette pratique permet de passer des moments uniques en communion avec la nature. Il est important de se préparer correctement, de respecter les lois et la nature, mais le jeu en vaut la chandelle si on apprécie la vie en plein-air.
Alors, bien installés ? On vous souhaite une douce nuit sous les étoiles !
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