Vous avez envie de partir en trek pendant plusieurs jours et vous vous demandez où vous allez dormir ? ll existe plusieurs options, dont le bivouac et le « dur ». Chacune d’entre elles possède son charme et ses inconvénients. En fonction du parcours et de vos motivations, vous pourrez choisir l’un ou l’autre, sauf si les conditions ne le permettent pas. Nous vous donnons ici les bons conseils pour déterminer la façon dont vous souhaitez passer les nuits lors de votre prochaine randonnée itinérante.
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Passer une nuit sous la tente, ou même à la belle étoile, peut être source d’une extraordinaire expérience au contact de la nature. Le sentiment de liberté et d’autonomie est réel, puisqu’avec ce mode d’hébergement, vous transportez vous-même votre abri et pouvez décider de l’endroit où vous vous arrêtez pour passer la nuit.
En revanche, le bivouac vous expose davantage aux intempéries et vous oblige à un chargement plus lourd et plus encombrant. Il est plus exigeant physiquement, pas tellement parce que vous dormirez moins bien (au contraire, on dort assez souvent mieux sous la tente que dans un refuge au milieu de nombreux ronfleurs !), mais parce que vous porterez plus lourd.
Le bivouac exige aussi une logistique plus importante, surtout si vous transportez un réchaud et de la nourriture.
Avant de vous lancer dans une itinérance en bivouac, il vous faut vérifier qu’il est bien autorisé sur le parcours envisagé. En France, le bivouac est toléré partout où il n’est pas formellement interdit, mais les zones naturelles protégées, les abords de villages et beaucoup d’autres endroits possèdent une réglementation particulière.
En outre, le feu de camp est quasiment interdit partout en France. Plus de précisions ici dans notre article « réussir son bivouac, nos conseils incontournables ».
Ne vous laissez pas emporter par l’enthousiasme – légitime – de partir à l’aventure : vous pourriez être rattrapé par la maréchaussée (jamais agréable) ou des gardiens de parc, risquez une verbalisation et une mauvaise nuit !
Bien que contraignantes, ces réglementations ont pour but de limiter l’impact des passages humains sur certaines zones et de ne pas troubler la faune et la flore des lieux, la plupart du temps. Il est donc plus que judicieux de bien les respecter et donc de s’informer sur ces règles.
Ensuite, vous pourrez mieux déterminer votre parcours et vos points d’arrêt possibles en fonction de la réglementation locale et de la géographie.
Si le bivouac, pour une recherche d’authenticité, d’autonomie, d’économie aussi, peut être un excellent choix pour un grand nombre d’itinérances, il est parfois un peu dommage de ne faire que ça sur certains parcours. Ainsi, les chemins de Saint-Jacques, pour ne citer qu’eux, s’y prêtent relativement peu : on peut bien sûr le faire sur certaines zones, mais on laisse tout de même de côté une partie de l’intérêt du parcours.
La rencontre avec les autres pèlerins, souvent davantage approfondie à l’étape et dans les auberges, le fait de bien visiter les villes et d’y goûter les spécialités locales, qui font totalement partie de ce type de voyage, est un peu plus compliqué.
On peut aussi opter pour des stratégies mixtes bivouac - logement en dur, pour alterner les ambiances, mieux récupérer certains soirs, ou s’adapter à la météo. Il n’y a pas de mauvais choix ! Ce type d’option mixte est d’ailleurs encore plus facile à mettre en place sur un voyage à vélo, où le fait de transporter un petit matériel de camping est plus facile, car le poids est un peu moins crucial qu’à pied.
L’option d’une randonnée bivouac accompagnée peut aussi être intéressante : elle s’impose parfois dans certains pays et environnements que vous ne maîtrisez pas (déserts, Himalaya…) mais peut aussi être un choix de raison et s’avérer source d’excellentes surprises sur des parcours moins lointains et aventureux : après tout, vous profiterez alors de l’expérience du bivouac tout en étant déchargé de son côté logistique et prévoyance.
Bien sûr, ce type de voyage implique souvent de partir en groupe organisé, mais vous pouvez aussi réserver (en moyennant finances bien entendu) votre groupe “privatisé”, avec votre famille ou vos amis.
Dans tous les cas, ce type d’aventure-bivouac organisée par un professionnel peut être une bonne introduction au trekking itinérant et aux joies du bivouac, sans expérience préalable requise.
À l’inverse, si vous prévoyez de partir pour un itinéraire sans tente ni abri, il faudra bien vous assurer de pouvoir dormir avec un toit au-dessus de la tête chaque nuit !
En France, les parcours de Grande Randonnée (GR) sont en principe conçus pour offrir un hébergement (gîte ou refuge a minima) tous les 20/25 km, soit pour chaque étape journalière. Néanmoins, sur certaines zones et à certaines périodes de l’année, cette possibilité, même sur un GR, n’est pas totalement vraie sur le terrain.
Il vous appartient donc de vérifier l’état et la disponibilité des hébergements sur votre parcours avant de trouver porte close.
Vérifiez aussi, en montagne notamment, si les refuges sont gardés (ils offrent alors un service de restauration) ou non. Dans une cabane non gardée, vous devrez prévoir votre repas ainsi qu’un tapis de sol en plus de votre sac de couchage. La place n’étant pas garantie, nous vous conseillons, surtout si votre parcours est assez emprunté, de vous munir d’une tente ou d’un abri léger au cas où.
Pour certains parcours – et c’est encore plus vrai à l’étranger, en Amérique du Nord notamment – le bivouac s’impose de lui-même, car il y a très peu d’hébergements sur les zones empruntées par les sentiers.
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Comme nous l’évoquions plus haut, le bivouac peut être source d’expériences uniques et d’instants inoubliables. Un réveil le matin devant un paysage grandiose ou intimiste, seul dans la nature, reste merveilleux.
Mais camper reste aussi plus exigeant sur le plan physique et contraignant pour la logistique. Vous devez ainsi maîtriser vos réserves alimentaires, être à l’aise avec le maniement d'un réchaud ou encore être capable de porter une charge assez lourde pendant vos étapes.
Avant de partir pour un trek en bivouac itinérant exigeant, vous devez donc vraiment vous interroger sur vos capacités et vos compétences, les valider ou non avec sincérité et réalisme pour décider si le projet vous convient ou non.
Si vous ne le sentez finalement pas, tournez-vous vers un projet plus modeste, où vous pourrez acquérir de l'expérience, ou bien opter pour un logement en dur.
Voilà, nous espérons que vous avez désormais quelques clés pour choisir où dormir lors de vos treks et randonnées !
Passez de bonnes nuits !
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